Florence, Italie – (Venise) – Ljubjana, Slovénie

  • Date: 23 juillet 2017
  • Départ : 11h30
  • Arrivée : 23h00
  • Température : soleil
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Avec la mère d’Audrey à bord, nous voilà trois dans la Golf. La partie de l’Italie passé la Toscane est plutôt monotone et agricole, mais notre chemin nous faisait passer par Venise. Sa visite ne faisait pas parti des plans, la mère d’Audrey le savait, mais j’ai eu une vague impression de l’entendre soupirer en voyant un panneau annonçant la fameuse cité. C’était vrai qu’il serait hautement dommage de passer à côté d’une telle opportunité. Des gens font des milliers de kilomètres que pour voir Venise et là nous étions en voiture à côté et nous allions passer tout droit? Cela n’avait pas de sens, nous avons pris la première sortie d’autoroute, nous sommes rendus à un stationnement publique et avons attrapé le premier autobus vers Venise.

Au tout début, nous avons abordé la visite un peu par principe. Dans la foulée de notre expérience à Florence, nous nous attendions à quelque chose d’encore pire dans les rues piétonnes de Venise. Rapidement, nous nous sommes rendus à l’évidence qu’il n’en était pas ainsi. Certes, Venise apparaît petite sur une carte, mais en réalité, elle est à ce point labyrinthique et dense que chacun peut trouver son petit coin de quiétude loin des autres étrangers. Oui, la place Saint-Marc et les abords des canaux principaux étaient bondés, mais somme toute, Audrey et moi nous sommes surpris à vouloir revenir à Venise pour flâner dans ses petits parcs cachés et parcourir ses ruelles secrètes. La mère d’Audrey était du même avis.

Ce n’est que vers 20h30 que nous avons repris la route et vers 23h00, sommes arrivés à notre auberge à Ljubjana, capitale de la Slovénie. De là, il n’y avait que des restaurants de fast-food ouverts alors nous avons dîné au wok pour finir la soirée en sirotant une bière le long de la rivière qui traverse la ville.

Ventimiglia, Italie – (Pise) – Florence, Italie

  • Date: 22 juillet 2017
  • Départ : 8h30
  • Arrivée : 15h30
  • Température : soleil
Ventimiglia, Italie - (Pise, Italie) - Florence, Italie
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La ville dans laquelle nous avions élu domicile pour la nuit s’est avéré être plutôt splendide. Comme premier contact avec l’Italie, Audrey et moi avons dégusté un café sur le bord de l’eau et arpenté le marché central. Rapidement sur la route ensuite, nous avons été surpris de constater à quel point la côte était accidentée et le paysage exceptionnel. Villes côtières, petits villages nichés dans les vallées, églises italiennes perchées, tout se succédait à mesure que nous progressions vers Florence. Qui dit panoramique quand on parle de routes dit aussi cauchemars d’ingénierie. Pour traverser tout ce paysage se sont enchaînés en succession au-delà d’une centaine de viaducs et de tunnels. Personnellement, je n’en n’ai jamais vu autant et je n’aurais pas de misère à croire que cette seule autoroute a suffit à plonger l’Italie dans le marasme économique dans lequel elle se trouve. Petit événement digne de mention, la rencontre d’un congénère canadien dans une halte. Non pas qu’il s’était dévoilé à nous par la parole, mais j’avais remarqué sa moto plaquée Ontario dans le stationnement et je n’ai pas pu m’empêcher d’aller l’informer qu’il se trouvait loin de chez lui…

Tour de PiseArrivés en ville, nous n’avons curieusement éprouvés aucune difficulté à nous trouver du stationnement. C’était effectivement trop beau pour être vrai: nous avions entré sans le remarquer dans la zone réservée du centre-ville notre plaque d’immatriculation avait été photographiée à notre insu. Ainsi, nous nous exposions certainement à une amende et possiblement une mise à la fourrière. C’est ce que la réceptionniste de l’hôtel nous a expliqué (le tout confirmé par une recherche sur le web) et la seule manière de nous en sortir était d’aller porter la voiture dans un garage privé (27 euros/24h) afin de justifier notre entrée dans la zone. Le dit garage allait envoyer notre plaque à la ville pour annuler l’amende. Légèrement dégoûtant comme première impression de Florence. Nous sommes entièrement d’accord avec des centres-villes piétonniers, mais ayez la décence d’en interdire l’accès de manière évidente. À Toulouse par exemple, les rues sont barrées physiquement par des bornes escamotables et seul les résidents possédant le code peuvent y pénétrer.

Rue de Florence

Vue de la ville depuis la colline
Vue de la ville depuis la colline

La mère d’Audrey retrouvée, elle nous a fait faire un tour condensé du centre-ville pour constater à quel point la cathédrale de Florence était magnifique et unique en son genre (de ce que j’en sais) et pour prendre la pleine mesure du niveau d’envahissement touristique auquel la ville est sujette. Tout de même, nous sommes parvenus à trouver un endroit qui appartenait encore aux Italiens et y avons dégusté un bon repas et quelques verres. Pour ceux qui seraient tentés d’aller à Florence, je recommande de la visiter à partir de 22h00. Passé cette heure, les rues se vident, l’air se rafraîchi et l’on retrouve un impression d’Europe et d’Italie.

Cathédrale de Florence

Poulan (Combefens), France – (Monaco) – Ventimiglia, Italie

  • Date: 21 juillet 2017
  • Départ : 15h30
  • Arrivée : 3h30
  • Température : soleil
Poulan (Combefens), France - (Monaco) - Ventimiglia, Italie
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Carte grise en main, nous avons quitté Albi au comble de l’excitation pour nous mettre en route vers l’Asie Centrale. Nous avions déjà une journée de retard et la mère d’Audrey nous attendais à Florence (il y a pire endroit ou attendre remarquez…) Avoir quitté tôt dans la matinée, il aurait été possible de rentrer Albi à Florence en une journée, mais étant donné l’heure tardive, nous avons opté pour un arrêt à mi-chemin et un petit passage par Monaco. La route pour s’y rendre s’est déroulé dans aucune encombre. La Golf tient plutôt bien l’autoroute et nous permet d’avaler les bornes dans un confort plutôt appréciable pour un « bazou ». En fait, le seul arrêt de la quelque centaine de kilomètres qui nous séparait de notre objectif a été dans une épicerie afin de nous ravitailler en victuailles qui seront nécessaires pour le périple : moutarde de Dijon, cassoulet, vin, etc…

Port de Monaco
Port de Monaco
Ce genre de bateau est la norme ici...
Ce genre de bateau est la norme ici…

Monaco? Pourquoi pas. La renommée du lieu n’est plus à faire et Audrey et moi voulions voir de quoi il en retournait. Ces petites cités-états abris-fiscaux ont quelque chose de mystérieux dans notre monde d’aujourd’hui et Monaco en est le porte-étendard. Comme de fait, l’endroit était en tout point conforme à nos attentes : opulent, propre, factice. Arrivés là-bas vers 23h00, nous avons mis quelques bières dans notre sac à dos et avons arpentés la ville d’un bout à l’autre jusqu’à 2h30. Jamais ni l’un ni l’autre n’avons vu autant de voitures de luxe, de lolitas plastiques flanquées de chihuahuas et d’hommes Guccis. Jamais non plus n’avons nous pu voir une concentration si élevée de yacht de luxe. Bref, notre court séjour à Monaco a été une expérience hautement enrichissante … en expériences.

Le palais de la royauté, plutôt kitsch si vous voulez mon avis
Le palais de la royauté, plutôt kitsch si vous voulez mon avis

Fatigués, nous avons pris le chemin de l’Italie afin de trouver un endroit où dormir. Suite à une petite altercation de couple à savoir si nous devions aller piquer la tente dans une halte routière ou simplement tenter le sommeil dans la voiture, nous avons opté pour le dernier choix.