Île de Vis, Croatie – Dubrovnik, Croatie

  • Date: 31 juillet 2017
  • Départ: 12h00
  • Arrivée: 21h00
  • Température: soleil
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Partis à l’heure prévu, nous avons passé par Vis avant de nous rendre à Komiža afin d’acheter nos billets pour le traversier et ainsi gagner de précieuses minutes. Ma plongée se terminait vers 11h00 et il fallait être en ligne pour le traversier vers 11h30. Malheureusement, la billetterie était fermée.

Arrivé au centre, j’ai pris possession de mon équipement, réglé ma plongée (50 Euros) puis fait connaissance avec mon équipier, un Slovène en vacances sur l’île pour une dizaine de jours et qui semblait avoir autant d’expérience en plongée que moi. Le bateau parti, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de profondimètre sur la console de mon équipement de location. D’ailleurs, aucun équipement n’en avait. Normalement, je plonge avec mon ordinateur (qui donne la profondeur) alors je n’en aurais pas fait de cas mais là, c’était un brin déconcertant (en réalité très risqué) d’autant plus que nous allions plonger profond. Bon, j’allais devoir m’en remettre aux informations de mon équipier et mon expérience. Tout de même, je brisais là nombre de règles du métier.

Une fois descendu au plus bas, j’ai senti un peu de narcose et me suis dit que compte tenu de la lumière et de la distance avec la surface, nous devions être à 40 mètres; le tout a été confirmé par un coup d’oeil à l’ordinateur de mon coéquipier. Quant aux coraux, ils étaient bien là et similaires à ceux des Caraïbes quoi que moins nombreux et habités par moins de faune. La remontée s’est faite toute en douceur avec un palier de sécurité plus que nécessaire cette fois car nous avions dépassés les limites de décompression par moment.

Une fois retourné sur la terre ferme, j’ai lavé mon équipement, salué ceux avec qui j’avais partagé la matinée et Audrey m’a ramassé devant le centre. Nous devions à tout prix ne pas rater le ferry de 12h00. À Vis, un petit vent de panique est passé en voyant l’énorme file de véhicules pour le ferry. Finalement, nous sommes rentrés les avants derniers. Quelle chance. Une fois à Split, un bon deux heures a été perdu à chercher un objectif de remplacement pour l’appareil photo. Il était plus que temps que nous nous mettions en route vers Dubrovnik si nous voulions pouvoir y passer un peu de temps. Malheureusement, nous avons encore étés retardés par une petite bourde de navigation qui nous a fait longer la côte plutôt que d’emprunter l’autoroute.

Quelques heures plus tard et un petit morceau de Bosnie traversée, nous étions à Dubrovnik, surnommée la perle de l’Adriatique et rendu d’autant plus célèbre depuis que la fameuse télé-série Game of Thrones y a tourné les scènes ayant lieu dans la capitale. On ne va pas en Croatie sans visiter Dubrovnik tout comme on ne va pas en France sans passer par Paris. Pourtant, on m’avais averti que je n’allais pas tant apprécier l’expérience…

Il était 22h00 passés quand nous sommes sortis de l’auberge pour nous diriger vers la vielle ville. Arrivé là, je me suis mis en mode exploration et ai frénétiquement traîné Audrey et sa mère dans tous les coins qui attiraient mon attention. Je leur ai offert de me laisser à moi même et de revenir demain si elles voulaient voir les choses à leur rythme, mais moi, je ne comptais pas y remettre les pieds alors j’allais rentrer le maximum de visite jusqu’à l’épuisement. Oui, Dubrovnik était belle et spectaculaire, mais l’atmosphère qui régnait à l’intérieur de ses murs fortifiés était en tout point comparable à celle de la rue Saint-Laurent à Montréal: factice et cher. Quelques heures plus tard, Audrey et moi satisfaits et sa mère épuisée, nous sommes rentrés nous coucher. Le lendemain, le Monténégro nous attendait.

Šibenik, Croatie – Île de Vis, Croatie

  • Date: 30 juillet 2017
  • Départ: 7h00
  • Arrivée: 12h00
  • Température: soleil
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L’île de Vis nous avait été véhément recommandée par le propriétaire de l’auberge et les deux filles tenaient impérativement à y aller … pour une journée. Disons qu’un traversier de deux heures avec voiture n’est pas tout à fait donné peut importe l’endroit sur la terre. Alors, lorsque l’on s’engage dans ce genre de dépense, mieux vaut l’amortir sur quelques jours. Sauf que là, vu que le temps pressait, alors on a décidé de justifier les coûts en les plaçant dans la rubrique: “se gâter”. De toute manière, il aurait été très handicapant de ne pas avoir la voiture sur l’île et la laisser à Split en sécurité aurait été plutôt coûteux.

Bref, nous sommes partis tôt et sommes arrivés très juste au ferry. Deux heures de traversée plus tard et nous débarquions sur l’île de Vis. Après avoir pris possession de notre studio (bien équipé), nous avons dîné et nous sommes dirigés vers la plage sans trop perdre de temps. Les plages en Croatie, toutes petites et faites de galets (je déteste le sable donc c’est tant mieux), ont tendance à être surchargées en cette période, alors nous étions soulagés de voir que nous partagions celle-ci avec une quantité raisonnable de personnes. Quand même, il aura fallu faire deux heures de traversier pour trouver un peu de quiétude balnéaire.

Une fois bien dosés de soleil et de baignade, un petit repassage au studio pour se changer et puis direction Komiža, petit village pittoresque aux confins de l’île de Vis. En chemin, nous avons quand même fait un petit arrêt pour tenter d’aller voir la plus belle plage d’Europe au classement de cet année. Sans succès, il aurait fallu descendre pendant un bon moment pour l’atteindre et la vue de la route ne donnait rien du tout.

Qui dit île pour moi dit belle plongée et j’avais noté la présence de quelques centres et d’épaves intéressantes (dont des avions de la seconde guerre mondiale). En arrivant à Komiža donc, j’en ai visité un pour voir ce qu’ils offraient. À ma grande déception, pas de plongée en épave le lendemain, mais la visite d’un mur de coraux. Peu après,installés sur une terrasse pour profiter des dernières lueurs, j’ai hésité pendant une bonne heure avant d’aller confirmer ma présence, mais ayant plongé à quelques reprises en méditerranée et n’ayant jamais vu de coraux, je me suis dit que ça valait le coup. Le fond de la mer y est surtout constitué de champs d’algues vertes et de bancs de sable ou de roches. Les coraux qui y vivent sont des espèces que l’on ne retrouve qu’en profondeur vers les 30 mètres et plus. Conséquemment, ils ne sont pas très visités par les plongeurs.

Après le petit apéro, nous avons fait quelques courses puis sommes retournés au studio manger et siroter un vin de l’île. Lever tôt demain pour aller plonger. En fait, pas si tôt que ça. Sur Utila, le bateau quittait à 7h30 et il fallait donc arriver vers 6h30. À Komiža, l’heure de rendez-vous s’était donnée pour 9 heures. Pas mal plus acceptable…

Arrivée à Komiža

Novi Vinodolski, Croatie – (Parc national des lacs de Plitvice) – Šibenik, Croatie

  • Date: 27 juillet 2017
  • Départ: 9h00
  • Arrivée: 23h00
  • Température: soleil et nuages
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Pas d’arbres autour de nous donc dès 7h30, le soleil s’est mis à taper sur la tente et rendre l’atmosphère invivable. La nuit avait été courte pour moi, mais je me sentais tout de même en forme. D’ailleurs, c’est l’une des choses que j’adore avec le camping, me réveiller. Même en dépit des courbatures au lever, je dors quand même bien et je n’éprouve aucune difficulté à m’extirper du sommeil. D’autant plus que la vue était spectaculaire et que nous allions nous baigner pour démarrer la journée.

Vue de l’autre côté

Au programme, le parc national des lacs de Plitvice, une succession d’étendues d’eau turquoise en escalier toutes reliées par de belles chutes. Le tout dans le décor enchanteur de l’arrière pays croate. Mis à part l’échappement qui recommençait à jouer du tambour contre la carrosserie (seulement dans les virages à droite…) et le frottement sur la route avant gauche qui n’avait toujours par disparue (mettant à mal ma théorie comme quoi c’était les freins qui se reconfiguraient suite à la modification de la suspension), la voiture allait plutôt bien.

À l’arrivée au parc, nous avons déchantés rapidement. Le premier stationnement était plein, le deuxième sur le bord de l’être et pour acheter les billets, il y avait une file digne d’un parc d’attraction. Face à cet envahissement (dont nous faisions partie…), nous avons débattus quelques minutes à savoir s’il valait la peine de visiter ce parc, aussi beau pouvait-il être. Finalement, c’est le oui qui l’a emporté, aidé par l’argument comme quoi nous avions déjà fait deux heures de route pour s’y rendre alors valait mieux mener le plan à sa conclusion. Cependant, j’ai fait promettre aux autres qu’après l’expérience du lac Bled et celle à venir, c’en était terminé des lacs et autres attractions naturelles. Au moins sur la côte, il y a plus d’espace pour répartir les humains.

La mère d’Audrey est partie acheter les billets pendant que nous cherchions un stationnement, ce qui heureusement pour nous n’a pas été trop long. Nous l’avons rejoint à la billetterie et avons préparé un semblant de repas pendant qu’elle a attendu les 45 minutes pour se procurer un laisser passer (à 180 kunas chaque, donc près de 35$ canadiens). Ensuite, un autobus, que dis-je, un train d’autobus nous a emmené au début de la visite et déjà exaspérés, avons débuté la visite pédestre du parc. Sur le sentier, à moitié sur passerelles ou sur terre, nous avancions en file avec les autres visiteurs, parfois stoppés par des zigotos qui prenaient des selfies ou des énormes groupes venant à rebours. Oui, les lacs turquoises et les chutes étaient beaux, mais le moment était gâché par la densité d’être humains. Finalement, le sentier a débouché sur une file de plusieurs centaines de mètres pour aller prendre le traversier vers la deuxième portions du parc.

C’en était assez, j’avais remarqué un sentier qui longeait le trajet du traversier et je l’ai proposé comme alternative à Audrey et sa mère, qui non sans chigner un peu, ont fini par me suivre. Peu emprunté en raison de la longueur et du fait que la majorité des gens se présentent au parc en talon hauts pour certaines et sandales de plage pour d’autres, la concentration de touristes est retombée à un niveau acceptable. À l’arrivée à l’autre bout, la foule est redevenue intense, mais beaucoup plus tolérable vu que de toute manière nous retournions à la voiture.

 

 

L’exaspération face à la Croatie commençait à grimper. En route, nous avons décidé de passer Zadar et ses foules probables pour tenter de nous trouver un petit camping relax près de Šibenik, ville réputée au même titre que Zadar et Dubrovnik pour son vieux centre-ville pittoresque. Après avoir essuyé deux échecs de localisation de camping potable à Tribunj (absent) et Vodice (pourri et cher), deux villes en amont de Šibenik sur la côte, nous avons tentés notre chance aux abords directs de la ville. Le camping que nous avons localisé chargeait cher pour un site disons-le, merdique. Exaspérés, nous nous sommes retournés vers l’option auberge, qui s’est avéré infructueuse, la seule offre étant trois lits dans trois chambres. Finalement, retour au camping précédent, la queue entre les jambes et complètement exaspérés, nous sommes allés posés notre tente entre trois caravanes pour 60 euros. La mère d’Audrey est allée se coucher à toute fin pratique sans manger tandis que nous prenions un verre bien mérité. Plus tard, Audrey et moi sommes allés explorer les installations. En résumé le camping s’est avéré être un complexe de l’envergure de ceux d’un tout-inclus cubain: un immense camping, des villas, un hotel/resort, des restaurants et un club construit à même un bateau pirate grandeur nature.

En sirotant notre bière, Audrey et moi n’en sommes pas venu à un quelconque plan, mais avons au moins constaté que les campings à notre goût et à proximité de la mer n’existaient à toute fin pratique pas en Croatie (quoi qu’en rétrospective, celui de la veille était plutôt bien) et qu’il n’y avait comme alternative abordable que les auberges classiques.

En fait, de qualifier tous ces campings – d’immenses complexes avec des centaines de sites – de pourris constitue en quelque sorte une insensibilité culturelle de notre part. Ce sont des campings à l’européenne, construits pour accommoder une énorme densité de touristes tout en limitant l’impact que l’industrie peut avoir sur les côtes et l’environnement. C’est nous qui sommes dans l’erreur en tentant de projeter nos standards Nord-Américains sur l’Europe. Qui plus est, contrairement à nous, les Européens ne font que très peu de vacances de camping à proprement dit. Ils choisissent ces endroits car ils constituent une alternative abordable aux hôtels et restaurants très coûteux de la région qu’ils visitent.

N’empêche, il fallait faire quelque chose, car jusqu’à maintenant, notre séjour en Croatie était de plus en plus décevant.

Rovinj, Croatie – (Pula) – Novi Vinodolski, Croatie

  • Date: 26 juillet 2017
  • Départ: 13h00
  • Arrivée: 20h30
  • Température: soleil et nuages
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Les marins se trompent rarement. Dans la soirée la veille, le vent est tombé et le ciel s’est éclaircit. Même température le lendemain, nous nous sommes levés de bon heure sous un beau ciel bleu au son du trafic sur le boulevard d’à côté et parmi un champ de caravanes. Dire que nous avions déboursés 60 Euros pour ce site… Qu’importe, Rovinj avait la réputation d’être une belle ville et nous allions la visiter. Deux heures à déambuler dans les petites ruelles pittoresques et une église plus tard, nous étions sortis de l’endroit et sur la route.

Rovinj

L’arrêt de la journée était Pula et son arène romaine. Nous avions pensé nous rendre jusque là la veille, mais avions choisi Rovinj pour sa ville apparemment plus attrayante. Après avoir dîné à la salade grecque dans un parc non loin de la voiture, nous sommes partis voir l’arène. Elle n’avait pas l’ampleur du Colisée de Rome, mais elle était tout de même spectaculaire et bien conservée. Tellement en fait qu’elle est encore utilisée selon sa vocation initiale sauf que là, au lieu de jeux de gladiateurs, c’était un concert de Sting qui était au menu pour la soirée. Après un tour de la ville, nous avons repris la route afin de nous rendre le plus loin possible en suivant la côte.

La route était plutôt panoramique, mais en contrepartie, nous n’avancions pas très très vite. D’ailleurs, la région venait tout juste d’être le théâtre d’une forte pluie de grêlons. Des tas de glace fondue jonchaient le côté de la route et certains arbres montraient des signes d’une bonne volée.

À mesure que nous progressions, la côte restait très développée. La plupart des plaques d’immatriculations croisées n’étaient pas croates et les trottoirs des villes étaient occupés par des hordes de familles en short/sandales. Comme de fait, la majorité des choses en Croatie sont traduites en Allemand, Italien et Anglais et parfois, c’est seulement en Allemand. Nous cherchions un camping tranquille et bucolique pour nous poser et vers 20h30, avons été forcés d’abdiquer et choisir le premier site qui passait sur la route. Il était tard et temps que l’on mette un terme à la journée.

Tous trois sommes sortis du véhicule afin de trouver un emplacement où poser la tente. Après 15 minutes de recherches, nous avons par défaut élu domicile entre trois caravanes (toutes à moins de 5 mètres). Plutôt agacé d’être encore tombé sur un spot pourri, j’ai fini par me calmer et réaliser que nous étions sur une pointe rocheuse à deux pas de la mer et devant un panorama qui valait vraiment le coup-d’oeil. Seulement, la nuit est tombée rapidement alors nous n’en avons pas profité énormément. Après avoir cuisiné les pâtes sauce-tomates au menu, Audrey et sa mère sont allées se coucher tandis que je suis resté debout jusqu’aux petites heures pour écrire.

Ljubjana, Slovénie – (lac Bled) – Rovinj, Croatie

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  • Date: 25 juillet 2017
  • Départ : 10h30
  • Arrivée : 19h00
  • Température : soleil et nuages

Vu la météo un peu plus variable de la Slovénie, nous avons dû reporter la visite du lac Bled, un point d’eau couleur turquoise coincé entre les sommets avoisinants au lendemain. Debout tôt donc, nous avons déjeuné et nous sommes rendus aux abords du lac. À en juger par le bouchon à l’entrée de la ville éponyme, le mot s’était passé et nous n’étions pas seuls. La visite faite et les photos prises, nous étions maintenant en route vers la Croatie. Il s’adonne que la Slovénie se traverse en le temps de dire “Ljubjana”, alors nous sommes arrivés à destination plutôt vite et ce même en débit d’un petit accroc mécanique sur la route.

Le lac Bled

En parcourant les routes sinueuses du trajet Ventimiglia – Florence, j’avais remarqué que la tenue de route de la Golf était plutôt précaire dans les virages. En conducteurs avertis et consciencieux, nous avons ajusté notre vitesse à la baisse, mais c’était étrange compte-tenu de la réputation d’agrément de conduite des Allemandes. En plus, depuis son retour du garage, la Golf émettait maintenant un bruit de frottement que j’assimilais à la reconfiguration des forces de la suspension suite au changement des coupelles. En marchant le long du lac Bled, je me suis dit que j’irais jeter un oeil derrière les roues voir s’il ne s’y cachait pas quelque chose…

Une église, toute solitaire sur son île au milieu du lac

Une fois retourné auprès du véhicule et la tête en dessous (ignorant les avertissements de ma blonde comme quoi j’allais me salir…) surprise! La barre anti-roulis n’avais pas été rattachée côté passager. Tout s’expliquait maintenant. Je l’ai tassée du chemin pour ne plus qu’elle cogne sur la table de suspension et en repassant par Ljubjana, nous sommes arrêtés dans un concessionnaire Volkswagen pour acheter le boulon manquant. 1,20 Euros plus tard et la pièce en main, je me suis permis de lâcher à la réceptionniste une petite blague comme quoi c’était plutôt rare qu’un passage au service technique de Volkswagen ne coûte qu’un Euro. J’avais pris soin d’acheter un kit d’outils avant le départ alors en quelques minutes je suis parvenu à rattacher la barre anti-roulis. Petit bémol, le précédent mécano ayant joué dans le coin a trouvé moyen de bousiller le pas de vis, alors l’attache est précaire. À 1,20 Euros, je me suis permis d’aller racheter un boulon d’extra au cas-où. Une fois de retour sur l’autoroute: tout un monde de différence! La Golf prenait maintenant les courbes comme l’allemande qu’elle était. Bon, j’exagère un peu, la suspension est foutue alors on est encore loin du compte, mais l’amélioration (et la sécurité!) a été conséquente.

Notre guide Routard de 2009 nous avais averti que l’Istrie, la péninsule au nord-est de la Croatie était une destination prisée des européens. Dès notre arrivée à Rovinj, la mère d’Audrey l’a comparée à Cape-Cod au Massachusetts, ce qui m’a semblé plutôt juste était donné l’atmosphère camping/villégiature qui y régnait. Nous avons eu tout le mal du monde à nous trouver un endroit abordable ou poser notre tente, mais finalement vers 20h00, nous étions installés et en voie de déguster un cassoulet apparié avec un bon vin croate. L’endroit était à proximité de la route, mais au moins nous avions vu sur la ville et la mer. Cependant, la température était incertaine et l’orage menaçait. Notre voisine, la masseuse du camping (oui, le camping offre un service de massage), dame sympathique et assez loquace, nous a confié que ces derniers jours la météo avait été erratique mais que ce soir son fils, marin depuis quelques années, ne pensait pas qu’il allait pleuvoir.