Camp dans la steppe – Bishkek, Kirghizstan

  • Date: 22 septembre
  • Départ: 09h30
  • Arrivée: 20h30
  • Température: soleil
  • Route: autoroute d’excellente qualité puis route de qualité moyenne passé la frontière
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Après une courte nuit et un déjeuner de champion, nous avons repris la route de bonne heure. Étant donné tout le progrès que nous avions fait la veille, il était fort probable que nous arrivions à notre objectif à une heure raisonnable. Tout ceci contingent au degré de facilité du passage de frontière bien certainement.

Le seul petit accrochage de la journée, une arrestation par la police. Audrey s’y était frotté entre Astana et Almaty, c’était donc mon tour. Les routes Kazakhes sont parsemées de ces espèces de trappes où la vitesse passe de 110 à 40 km/h sur l’espace de 200 mètres et ce sans raison apparente. Est-ce un moyen de contrôler le niveau d’attention des conducteurs? On n’en sait rien, seulement que pour avoir passé la zone à 60 km/h, l’amende est de 200$US. Un montant exorbitant, même pour le Canada et donc probablement un pot-de-vin.

Arrêté sur le bord de la route donc, un capitaine de police plutôt courtois m’a sommé de le suivre à son véhicule où il a commencé à gribouiller sur un papier et me demander la somme indiquée. Évidemment, il ne faut pas céder. Après l’avoir informé que je n’avais pas ce montant sur moi (ce qui était faux), je me suis mis à l’encenser de commentaires flatteurs sur son pays et l’ai supplié à maintes reprises d’être clément. Le tout uniquement en français bien sûr car “désemparé” par la situation, j’avais “perdu” tout mon anglais et mon petit peu de russe. Après 15 minutes, le capitaine m’a finalement laissé partir sans rien payer. S’il avait tenu le morceau, j’aurais passé à la seconde étape du stratagème: pas d’amendes sans papier officiel l’attestant et surtout pas d’amende payée comptant sur le bord de la route.

 

Le reste du trajet s’est déroulé dans encombres. Surtout le passage de frontière, qui en une trentaine de minutes était bouclé. Le Kazakhstan et le Kirghizistan semblent être en bon termes, cela aide certainement. Une fois entré dans le nouveau pays, l’autoroute a disparue pour laisser place à une large chaussée traversant village après village et sporadiquement obstruée par des troupeaux de vaches. Bordant la route, les installations et maisons avaient prit un cran de décrépitude supplémentaire. Le Kirghizistan ne disposant pas des réserves pétrolières de son voisin du nord, il tire évidemment moins bien son épingle du jeu économique.

Du trafic routier…

La conduite au Kazakhstan se comparait à celle de l’Europe, mais ici au Kirghizistan, c’est tiers-mondiste. Manœuvres douteuses, vitesses, véhicules roulant tout feux éteints en pleine nuit, trois de large dans deux voies, vaches, humains, il faut être vigilant. D’autant plus que même si l’assurance automobile est obligatoire depuis 2016, personne n’en a et nous non plus d’ailleurs. Audrey, maintenant habituée des conditions routières difficiles, a négocié le tout comme une championne et nous a mené à destination assez tôt dans la soirée pour que nous puissions aller déguster une bière bien méritée dans un bar occidentalisé de la ville puis prendre une marche pour faire passer le tout. Ah oui, fait important, les Kirghizes ont eux aussi, des cafétérias.

La place centrale de Bishkek (Ala-Too) est couverte d’un énorme drapeau lumineux du pays.

4 Replies to “Camp dans la steppe – Bishkek, Kirghizstan”

  1. Vous vous êtes bien débrouillé avec le policier, vous avez été très prudents, il s’est aperçu qu’il ne pouvait vous piégé. Bravo

  2. Wow c’est capoté leur drapeau lumineux!!!!
    J’adore les paysages, c’est magnifique et grandiose.
    Histoire d’y aller un jour, y a-t-il une infrastructure touristique là bas pour y aller sans véhicule…..Hotel, train, bus, voyez-vous d’autres touristiques sac à dos sans véhicule??
    Hélène

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