Bangalore, Karnataka, Inde

Peu de distance séparent Mysore et Bangalore, alors c’est en train que nous nous sommes rendu à notre prochaine destination. Les trains indiens offrent divers niveaux de confort, allant des standards auquel nous sommes habitués en occident au simple banc dans un wagon surpeuplé. Évidemment, c’est cette dernière option que nous avons choisi. Avec un tout petit 3 heures de trajet devant nous, ce n’était pas trop d’engagement. Comme de fait l’expérience n’a pas déçu. À cinq sur un banc pour 4 et deux assis dans le support à bagages au dessus, il y avait de la densité.

Devant un petit temple comme on en croisé des dizaines.
Débarqués à Bangalore, nous nous sommes rendus sans trop de peine à l’hôtel (en métro), y avons déposé nos choses et sommes aussitôt ressortis pour le souper et ensuite aller prendre un verre dans l’une des micro-brasseries de la ville. Bangalore, capitale du high-tech indien, est davantage un centre d’affaires que de culture. À toute fin pratique, il n’y pas grand chose de très touristique à y visiter et la majorité des gens n’y mettent les pieds que pour partir et arriver d’ailleurs. Cependant, Audrey et moi y avions zieutés la possibilité d’enfin aller pouvoir boire de la bière acceptable dans l’une de ses nombreuses micro-brasseries, mais aussi d’aller explorer un peu de vie urbaine indienne. C’est pourquoi nous avons décidé d’y passer un deux jours. Après-tout, avec plus de 10 millions d’habitants, il devait bien y avoir de quoi se divertir et se dépayser un peu. Notre première soirée a débuté par la dégustation de deux excellentes bières comme on en retrouve par chez nous puis s’est terminée dans un petit bar de quartier plutôt glauque rempli d’Indiens qui ne se sont pas gênés pour nous dévisager tout le temps que nous y avons été. Sur le chemin du retour à l’hôtel, un gars bien imbibé qui tentait probablement de voler un scooter. Tout baigne, c’est l’Inde.
Au réveil, direction McDonald’s! Parce que nous en avions envie, mais aussi parce qu’il n’y a pas de boeuf en Inde, donc nous étions curieux de voir par quoi ils avaient remplacé le Big Mac, sandwich phare de cette fameuse chaîne de restauration rapide. C’était donc le Mahraja Mac qui remplissait ce rôle. Du même format, il en existait deux versions : poulet ou végétarien. Ce n’était pas donné par contre, note menu nous a coûté l’équivalent de trois ou quatre restos indiens. On l’oublie souvent, mais ailleurs qu’en occident, le McDo est un produit de luxe.
Pour la suite, Audrey et moi avons enchaîné par une de nos classiques : prendre le métro jusqu’à loin et revenir à pied. Nos errances nous auront donc transportés par un palais sans grand intérêt (comparé à celui de Mysore du moins), un marché avec une belle section d’offrandes fleuries, une mosquée, le parc Cubbon, espace vert principal de la ville (tirant sur le brun par manque d’entretien), des temples hindous, des églises, des trucs hérités de l’ère britannique et j’en passe. Au retour à l’hôtel, nos pieds étaient un peu souffrants.
C’est si beau ça mérite deux photos
Des vaches au beau milieu d’une métropole de 10 millions d’habitants…

Dans cette journée bien chargée, nous avions malheureusement oublié de réserver nos billets de train pour Kochi (en fait on a essayé par internet, mais ces choses ne sont pas si simples en Inde). Au réveil, nous n’avions nul autre choix d’aller à la gare et de tenter notre chance et … le train était plein. En fait, il y en avait trois à quelques heures d’intervalle et ils étaient tous complètement réservés. Nous nous sommes donc rabattus sur l’autobus de nuit, solution que nous voulions éviter car moins confortable et plus cher. Le moyen de transport favoris des Indiens étant de loin le train, l’autobus reste tout de même un excellent plan B.

Une jolie mosquée très urbaine
On défie la loi

Après avoir galéré pendant un moment pour trouver la consigne, nous sommes sautés dans le métro pour répéter la même formule qu’hier. Cette fois dans un quartier différent et en débutant par le jardin botanique. Vers 20h30, nous étions à la gare d’autobus, patiemment en train d’attendre notre troisième bus de nuit en une semaine. Éreintant l’Inde, mais nous n’avons que peu de temps dans le sud alors nous l’utilisons à son maximum.

Des vaches au beau milieu d’une métropole de 10 millions d’habitants…

6 Replies to “Bangalore, Karnataka, Inde”

  1. Avez-vous les temples coloris du sud? Des empilements de personnages couleurs pastels comme sur un gros gâteau Kitsh.
    Si vous allez à Kolkatta, aller au marché au fleur sous le viaduc d’un pont vous allez voir une mer de fleur d’offrande….à voir et c’est en plus le quartier de la “cité de la joie”
    Hélène

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *