Comme le récit sur la ville d’Astana est très long, je l’ai divisé en plusieurs parties (ça laissera plus de places pour les photos):
- Premier contact
- La Golf se refait une beauté
- Exposition universelle (partie 1)
- John
- Le musée présidentiel et l’exposition universelle (partie 2)
- Exposition universelle (partie 3)
L’exposition universelle fermait ses portes à une heure du matin, donc nous avions plus que le temps d’aller y faire un tour. À notre arrivée, nous avons été déçus d’apprendre que c’était le site qui fermait à cette heure; les pavillons eux, cessaient leurs opérations à 21h30, donc nous les avions ratés de peu. Quand même, nous avons choisi de payer le billet de soirée à 2000T (8$) pour entrer voir les installations. N’ayant ni l’un ni l’autre jamais étés à de telles expositions, nous n’avions aucun objet de comparaison, mais avec sa centaine de pavillons, l’exposition universelle d’Astana avait de l’envergure et comme de fait, d’autres voyageurs rencontrés à l’hostel nous avaient indiquer qu’il fallait plusieurs jours pour la visiter entièrement. Sous la thématique de l’énergie du futur (en fait Future Energy, une formulation qui laisse pas mal place à l’interprétation), le site, ses lumières et ses fontaines étaient tous alimentés par de l’énergie renouvelable. Comme pièce centrale, le pavillon du Kazakhstan, une immense sphère avec des expositions sur 8 étages et selon le dépliant le plus imposant bâtiment sphérique du monde. Mais quel endroit détenait ce titre auparavant? Montréal avec le pavillon des États-Unis? Peu importe, j’ai trouvé comique de constater qu’à Astana comme à Montréal, l’exposition universelle laissera dans le paysage de la ville une grosse sphère…
Quelle triste ironie pour un événement faisant l’éloge d’un futur durable et responsable qu’il aurait de détruire toutes ces installations une fois l’exposition terminée. À notre soulagement, il semblerait que les Kazakhes aient prévus un futur pour le site. Flanqué d’un énorme centre d’achat, d’un auditorium, d’hôtels et de condos, l’endroit semble propice à se transformer en quartier d’affaires et de spectacles. Tant mieux. Seul bémol de notre visite, l’absence confirmée du Canada. Vu que la décision de participer ou non a dû être prises sous le gouvernement Harper, il aurait été quelque peu surprenant (et hypocrite) que ce dernier fasse représenter le Canada dans une exposition vantant les énergies vertes.
Le retour à l’hostel s’est fait à pied, bière en main (camouflée bien sûr), passant par le futur jardin botanique l’arc de triomphe et tout pleins de quartiers en construction (Astana pousse de partout). Avant le coucher, un petit arrêt dans une cafétéria pour manger un bon plat Kazakhe (la cuisine a de quoi plaire…) et c’en était terminé de cette journée décidément très productive.
Excellente idée, cette visite. Tu en garderas un excellent souvenir, exactement 50 ans après celle de Montréal qui s’est tenu en 1967.
Louis