Sarajevo, Bosnie-Herzégovine – Belgrade, Serbie

  • Date : 6 août 2017
  • Heure de départ : 11h30
  • Heure d’arrivée : 18h00
  • Température : soleil
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Tram de Sarajevo

Un autre jour, une autre capitale. Disons que depuis quelques temps, le rythme effréné du voyage commençait à se faire sérieusement sentir. En temps normal, jamais je ne me serais organisé de telles vacances (pauvre mère d’Audrey), mais nous sommes ici seulement de passage en route vers l’Asie-Centrale et pour tirer le maximum de chaque endroit, nous devons budgeter le temps de manière très serrée.

Rien digne de mention n’est arrivé entre Sarajevo et Belgrade, sauf peut-être un gradient d’aisance plutôt flagrant entre la partie bosniaque de la Bosnie et celle d’origine Serbe, jusqu’au pays lui-même, qui s’en tirait manifestement mieux que son voisin (et ancien ennemi). La Bosnie est montagneuse et peu développée, la Serbie est généralement plane et agricole. Le choc fut complet une fois entré dans Belgrade qui, nous l’avons vite remarqué, se présentait comme une splendide capitale Européenne.

Dès la voiture garée, deux femmes attablées à une terrasse, voyant que nous n’étions pas du coin, nous ont lancé un mot de bienvenue et nous ont invité à aller prendre un verre avec elle. Dommage que nous n’ayons finalement pas pu donner suite à leur offre, car cela aurait été une excellente manière de débuter notre séjour. Disons que les priorités n’étaient pas au même endroit pour tous… Donc dès sorti. de l’auberge, nous nous sommes mis à chercher un restaurant pour finalement tomber sur un truc pas trop mal qui servait effectivement de la bonne cuisine serbe. Le repas terminé, la pluie nous a prit de court (pour la première fois du voyage). L’averse passée, Audrey et moi sommes allés nous promener dans les rues de la ville. Belgrade avait définitivement quelque chose de très charmant : des rues et avenues bordées de platanes, d’innombrables café/bars, des gens sympathiques et une atmosphère relax. Bref, de quoi plaire à n’importe qui.

Mostar, Bosnie-Herzégovine – (Bunker de Tito, Konjic) – Sarajevo, Bosnie-Herzégovine

  • Date: 4 août 2017
  • Heure de départ: 11h00
  • Heure d’arrivée: 18h00
  • Température: soleil
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La veille, en mentionnant notre trajet vers Sarajevo à la propriétaire de l’hostel, elle a tout de suite émit la suggestion d’aller visiter le bunker de Tito. Une gigantesque installation militaire construire à gros frais par le fameux dictateur et tout récemment ouverte au public. J’étais vendu d’avance.

Konjic

Le lendemain, notre tour réservé (il fallait passer par une agence ou l’armée bosniaque, nous avons choisi la première option), nous sommes dirigés vers la ville Konjic par une route très pittoresque. Une fois arrivé sur place, nous avons eu tout juste le temps de manger un sandwich tranquille et nous étions en convois vers le bunker. L’installation était en faite tout près de la ville, mais masquée derrière trois maisons d’apparence anodines. Débuté dans le milieu des années 50 et terminé en 1979, soit un an avant la mort de Tito (il ne l’a jamais visité…), le bunker devait permettre à près de 300 personnes de vivre en autarcie complète durant 6 mois afin de survivre à un désastre atomique. D’une longueur de plus de 200 mètres et enfouis à 300 mètres sous la montagne, le bunker a coûté la faramineuse somme de 4.6 milliards de dollars de l’époque.

Attention! Mines!

À mon oeil, les installations, bien que gigantesques, ne justifiaient pas cette somme, mais ce qui a probablement fait gonfler le prix à ce point, c’est le niveau de secret dans lequel elles ont été construites. Chaque équipe d’ouvriers ne travaillait qu’environ un mois et sur une petite partie du projet. Ils se rendaient au site les yeux bandés en passant par quatre chemins pour les désorienter. Afin de ne pas éveiller de soupçons au niveau international, la machinerie était commandée en pièces détachées de partout en Yougoslavie et d’ailleurs dans le monde et assemblée sur place. Les gravats de l’excavation étaient pour leur part disséminés dans le paysage afin d’éviter toute accumulation. Bref, voilà pourquoi le projet a pris aussi longtemps à réalisé et coûté aussi cher.

En son intérieur, réfectoire, dortoirs, laboratoire, hôpital, salles de communication, génératrices, usine de filtration d’eau, salles multifonctions, les appartements de Tito lui-même, son bureau. Selon la guide, le bunker n’était même pas le projet le plus extravagant commandé par le dictateur. Il se classe en fait en troisième position, derrière un aéroport et une base navale souterrains. J’aurais adoré visiter l’aéroport, qui se trouve dans le nord du pays, mais il paraît que l’endroit est encore très miné… Aujourd’hui, l’intérieur du bunker est occupé par une exposition d’art contemporain biennale et d’ailleurs, une certaine partie de la visite lui est dévouée. Disposant de trop peu de temps pour observer et comprendre chaque oeuvre, j’aurais préféré plus de détails militaires et techniques, mais bon.

Le reste de la route vers Sarajevo s’est déroulé sans encombres. Une fois là, nous avons trouvé sans difficulté notre gîte pour les deux prochains jours, le War Hostel, construit par un famille à l’image des conditions de vie de l’époque. Coucher sur le sol, pas de lumières, éclairage à la bougie, eau courante seulement entre certaines heures, etc. Les murs étaient décorés de nombreux artefacts de la guerre ainsi que d’extraits de journaux de l’époque. L’établissement, entièrement géré par une famille, est un initiative du fils et possède un volet éducatif où ce dernier raconte l’expérience de son père comme soldat bosniaque et la sienne comme enfant durant le terrible siège de Sarajevo. L’hostel était le choix d’Audrey et j’ai complètement appuyé son initiative. Tout de même, j’ai esquissé un petit sourire en voyant l’endroit. Disons que ça m’a rappelé mon temps comme militaire.

Deux AK-47s et un casque dans le War Hostel

Ayant pris beaucoup de retard dans mon écriture, j’ai laissé Audrey et sa mère visiter la ville par elles-mêmes pour un bon deux heures et les ai rejointes plus tard pour un souper très réussi dans un restaurant de cuisine typique bosniaque. De tous les pays visités jusqu’à maintenant, c’est incontestablement en Bosnie que la nourriture y est le plus intéressante. L’explication est plutôt simple, la Bosnie est non seulement en un environnement multi-culturel, mais a fait partie de l’empire Ottoman pendant de longues années. Par la suite, il paraissait selon la mère d’Audrey que Sarajevo était reconnue pour sa musique live. Or, pas moyen d’en trouver ce soir là, pourtant un vendredi. Ce qui ne manquait pas par contre, c’était la opportunités de people watching. Sarajevo étant musulmane, elle attire son lot de touristes de cette confession, alors les femmes en niqab (juste les yeux découverts) et même certaines en burkha sont choses communes (Nous avons même pu observer comment quelques-nues s’y prenaient pour manger de la crème-glacée.) Partageant les mêmes rues, des exemples flagrants de poupées slaves peu habillées et complètement plastiques. Plutôt constrastant… À cet effet, Audrey et moi avons remarqué que plus nous progressions vert l’est, plus l’apparence des gens devenait douteuse. J’ai hâte d’arriver en Russie.

 

Kotor, Monténégro – Mostar, Bosnie-Herzégovine

  • Date: 3 août 2017
  • Heure de départ : 12h00
  • Heure d’arrivée : 18h00
  • Température : soleil
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Le Monténégro a beau être un petit pays aux ressources limitées, il ne manque pas de beaux paysages. Comme de fait, la route vers la frontière bosniaque s’est montrée époustouflante. Le passage de la frontière l’a été un peu moins à patienter une bonne demi-heure au gros soleil dans la Golf. Cependant, nous nous comptions plutôt chanceux considérant un pauvre trio de néerlandais voyageant dans le sens contraire. N’ayant pas de papier prouvant que leur véhicule était assuré au Monténégro (les assureurs ont passé à un format de preuve d’assurance électronique aux Pays-Bas…), ils ont étés contraints d’acheter une police pour la durée de leur séjour au Monténégro. Or, ne possédant aucune devise en liquide sur eux et pas moyen de payer plastique, ils se sont donc faits retourner en Bosnie. Les gardes bosniaques n’ont pas vu d’un bon œil trois étrangers revenir vers leur frontière après s’être faits refuser l’accès à l’autre côté. Au final, ils ont dû s’en sortir, mais ils auront certainement de belles histoires à conter plus tard et je l’espère auront appris une petit leçon au passage : toute la planète ne s’est pas encore mise au numérique.

Initialement, nous devions passer trois jours à Sarajevo, mais après recherche, Mostar s’était présentée comme un incontournable sur notre trajet. Nous avons donc décidé d’y passer la nuit. Le trajet pour y arriver n’avait rien d’époustouflant, mais l’atmosphère qui régnait en Bosnie avait pour sa part quelque chose de vraiment différent de celle des pays visités auparavant. L’explication est plutôt simple : l’endroit et ses habitants portent encore les stigmates de la guerre bien en évidence. Partout, bâtiments détruits, impacts de balles témoignaient d’un peuple souffrant toujours des conséquences du conflit.

La pauvre Mostar, ville ou coexistent Serbes orthodoxes, Croates catholiques et Bosniaques musulmans s’est retrouvée en plein feu croisé alors que les différentes factions se la déchiraient à grand coup d’AK-47. La guerre a laisséedes traces flagrantes à Mostar et d’ailleurs, nous nous demandons encore s’il n’était pas volontaire de la part de ses habitants de ne pas réparer certains murs criblés de balles ou de remplacer des bâtiments en ruines afin de garder la mémoire de la guerre bien en vie. Bref, se balader parmi les rues de la ville avait quelque chose de surréel et d’enivrant, un sentiment que je n’avais pas vécu jusque-là alors que nous visitions une Europe bien aseptisée. D’autant plus que Mostar est bel et bien musulmane: de multiples minarets parsèment sa moitié. Nous étions arrivés sur le coup de l’appel à la prière d’ailleurs, et c’est le sourire au lèvre que la mère d’Audrey a accueilli ce premier contact avec une culture musulmane (Audrey l’avait vécu en Azerbaïdjan). D’entendre tous ces minarets résonner d’un Allah akhbar chanté par autant de muezzins a quelque chose de spécial et la première fois, ça surprend.

 

Vieux pont de Mostar
Une mur criblé d’impact de balles

Nos affaire déposées dans notre auberge côté musulman, nous nous sommes dirigé côté catholique pour aller visiter le monument aux morts de Yougoslavie (avant, arrêt obligatoire pour observer le magnifique pont de la vielle ville). À notre grande surprise, le monument était en décrépitude complète. N’empêche que j’adore explorer ce genre d’endroit, alors je me suis fait un plaisir à me promener sur le site parmi les tessons de bouteilles de bière et l’odeur fétide des excréments humains. Par une chaleur dépassant les quarante degrés, nous sommes tout de même parvenus à faire assez d’activité physique pour se construire une bonne faim, alors nous avons pris la direction du repas tout de suite après, non sans passer par d’autres chemins pour observer la ville.

Monument aux yougoslaves morts pour la patrie
La destruction est encore visible à Mostar

Encore, nous avons pu observer nombres de stigmates de combats qui ont fait rages ici. Une fois dans la vielle ville, nous avons rapidement trouvé la suggestion de restauration numéro un de la ville selon notre guide. Le repas a été entièrement à la hauteur de nos attentes: typique, goûteux, copieux, servi avec sourire et peu onéreux. Comme la fatigue gagnait l’équipe, nous sommes rentrés à l’auberge et en avons profité pour passer du temps devant nos écrans. Un peu plus tard, j’ai tenté d’entraîner Audrey dans une promenade en ville, mais sans grand succès.

Panoram depuis le vieux Mostar. Les observateurs remarqueront la coexistence de clochers et de minarets.

 

Dubrovnik, Croatie – Kotor, Monténegro

  • Date: 1er août 2017
  • Heure de départ: 11h30
  • Heure d’arrivée: 17h00
  • Température: soleil
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Notre stationnement arrivait à expiration bientôt après le lever alors nous nous sommes dépêchés de retourner vers la voiture pour quitter Dubrovnik. Audrey avait formulé le souhait de voir un panorama de ville, ce qui n’a pas été trop dur à trouver une fois sur la route.

Le passage du côté monténégrin de la frontière s’est fait sans embrouille. Tous les papiers du véhicule est des voyageurs qu’il transportait ont été inspectés sans accrochage, ce qui augure bien pour les prochaines frontières. Une fois entrés au Monténégro, nous n’avons pas pu nous empêcher de remarquer que le niveau de chaos avait grimpé d’un cran. Comme de fait, le pays n’en est pas encore tout à fait au même stade de développement que son voisin du nord, la Croatie. Par conséquent, il s’y observait plus de déchets, moins de trottoirs et d’aménagements piétonnier et plus de développement urbain anarchique.

Nous devions aller passer une journée à Kotor et une à Podgorica, mais suite à une discussion la veille avec deux finlandaises que revenaient de là, Audrey a réorienté les plans vers un deux jours à Kotor. Ville médiévale nichée au creux de bouches éponymes, Kotor est coincée entre deux montagnes au fin fond d’une énorme baie serpentant entre les sommets qui la surplombent. D’ailleurs, elle s’est faite inscrire au patrimoine mondiale de l’UNESCO tellement elle est splendide, chose que nous avons rapidement confirmé en y arrivant. Nous avons fait un arrêt un peu avant Kotor dans la baie à Perast pour s’y restaurer à peu de frais et ce même dans l’établissement attrape-touriste typique. Un grand soulagement, car les semaines précédentes n’avaient pas été données.

Perast
Hôtel abandonné à Kotor

Une fois à Kotor, l’hostel se trouvait dans la vielle ville piétonnière, alors la voiture a été reconduite sur une place de stationnement devant un complexe hôtelier abandonné (oh que j’aurais aimé aller l’explorer…) Cela n’avait pas empêché aux locaux de se servir des anciennes installations en décrépitudes pour en faire une plage publique. Il faut dire que c’était probablement le meilleur coup d’oeil de la ville depuis le milieu de l’eau.

 

Les remparts de Kotor

L’auberge qu’Audrey avait sélectionné était ce que j’appelle un établissement avec valeur ajoutée. Au programme chaque jour : excursions, repas communautaires, pub crawls, etc. Excités par l’offre et le contact rafraîchissant avec d’autres touristes de notre trempe, nous nous sommes prévalus des deux dernières options. Ce faisant, nous avons dîné à la cuisine monténégrine (patate, bœuf haché et saucisses) sympathisé avec un Brésilien qui par hasard s’en allait lui aussi en Asie Centrale (sauf qu’il passait par l’Iran) et passé la soirée jusqu’au petites heures avec deux Portugais et un Suisse. Digne de mention aussi, plusieurs discussion avec nu monténégrin qui s’était joint aux festivités. Souffrant d’un contexte de « petit pays » tout comme la Slovénie, les pays baltes et autres, les monténégrins n’ont d’autre choix que de s’ouvrir sur le monde et d’apprendre d’autres langues s’ils espèrent un quelconque futur économique. Ainsi, ils en deviennent éduqués, ouverts et chaleureux; c’est tout à leur honneur.

Finalement, la police aura eu raison de la soirée au bar. En fêtard autonomes que nous sommes, nous avons repris le chemin de l’auberge pour retrouver le reste de sangria du souper et terminer par une longue discussion sur la politique.

Île de Vis, Croatie – Dubrovnik, Croatie

  • Date: 31 juillet 2017
  • Départ: 12h00
  • Arrivée: 21h00
  • Température: soleil
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Partis à l’heure prévu, nous avons passé par Vis avant de nous rendre à Komiža afin d’acheter nos billets pour le traversier et ainsi gagner de précieuses minutes. Ma plongée se terminait vers 11h00 et il fallait être en ligne pour le traversier vers 11h30. Malheureusement, la billetterie était fermée.

Arrivé au centre, j’ai pris possession de mon équipement, réglé ma plongée (50 Euros) puis fait connaissance avec mon équipier, un Slovène en vacances sur l’île pour une dizaine de jours et qui semblait avoir autant d’expérience en plongée que moi. Le bateau parti, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de profondimètre sur la console de mon équipement de location. D’ailleurs, aucun équipement n’en avait. Normalement, je plonge avec mon ordinateur (qui donne la profondeur) alors je n’en aurais pas fait de cas mais là, c’était un brin déconcertant (en réalité très risqué) d’autant plus que nous allions plonger profond. Bon, j’allais devoir m’en remettre aux informations de mon équipier et mon expérience. Tout de même, je brisais là nombre de règles du métier.

Une fois descendu au plus bas, j’ai senti un peu de narcose et me suis dit que compte tenu de la lumière et de la distance avec la surface, nous devions être à 40 mètres; le tout a été confirmé par un coup d’oeil à l’ordinateur de mon coéquipier. Quant aux coraux, ils étaient bien là et similaires à ceux des Caraïbes quoi que moins nombreux et habités par moins de faune. La remontée s’est faite toute en douceur avec un palier de sécurité plus que nécessaire cette fois car nous avions dépassés les limites de décompression par moment.

Une fois retourné sur la terre ferme, j’ai lavé mon équipement, salué ceux avec qui j’avais partagé la matinée et Audrey m’a ramassé devant le centre. Nous devions à tout prix ne pas rater le ferry de 12h00. À Vis, un petit vent de panique est passé en voyant l’énorme file de véhicules pour le ferry. Finalement, nous sommes rentrés les avants derniers. Quelle chance. Une fois à Split, un bon deux heures a été perdu à chercher un objectif de remplacement pour l’appareil photo. Il était plus que temps que nous nous mettions en route vers Dubrovnik si nous voulions pouvoir y passer un peu de temps. Malheureusement, nous avons encore étés retardés par une petite bourde de navigation qui nous a fait longer la côte plutôt que d’emprunter l’autoroute.

Quelques heures plus tard et un petit morceau de Bosnie traversée, nous étions à Dubrovnik, surnommée la perle de l’Adriatique et rendu d’autant plus célèbre depuis que la fameuse télé-série Game of Thrones y a tourné les scènes ayant lieu dans la capitale. On ne va pas en Croatie sans visiter Dubrovnik tout comme on ne va pas en France sans passer par Paris. Pourtant, on m’avais averti que je n’allais pas tant apprécier l’expérience…

Il était 22h00 passés quand nous sommes sortis de l’auberge pour nous diriger vers la vielle ville. Arrivé là, je me suis mis en mode exploration et ai frénétiquement traîné Audrey et sa mère dans tous les coins qui attiraient mon attention. Je leur ai offert de me laisser à moi même et de revenir demain si elles voulaient voir les choses à leur rythme, mais moi, je ne comptais pas y remettre les pieds alors j’allais rentrer le maximum de visite jusqu’à l’épuisement. Oui, Dubrovnik était belle et spectaculaire, mais l’atmosphère qui régnait à l’intérieur de ses murs fortifiés était en tout point comparable à celle de la rue Saint-Laurent à Montréal: factice et cher. Quelques heures plus tard, Audrey et moi satisfaits et sa mère épuisée, nous sommes rentrés nous coucher. Le lendemain, le Monténégro nous attendait.