Une fois débarqués du ferry de Saint-Pierre et Miquelon, nous avons sans perdre trop de temps rejoints St-John’s. Pas de camping pour cette partie du séjour non plus. Nous avons choisi un hôtel un peu minable (mais économique) pas trop loins du centre-ville et avons axé la visite sur la gastronomie et la balade urbaine. St-John’s, loins d’être la plus grosse des capitales canadiennes, se navigue facilement à pied et l’on peut en voir l’essentiel en une journée. C’est donc ce que nous avons fait. Première direction, le pittoresque petit quartier de Quidi Vidi, puis un brunch au Mallard Cottage (classé au top 100 des meilleurs restos canadiens!), la visite de la microbrasserie éponyme, retour au centre-ville par Signal hill puis souper chez Raymond’s, lui 12e restaurant le mieux côté au pays. Disons que tout ça a fait un bon trou dans nos poches…
Bien installés au bar du resto, nous avons pu déguster le meilleur de ce que la province avait à offrir en terme de gastronomie. Lors du repas, nous avons fait connaissance de notre voisine de bar, ancienne employée de l’endroit, qui nous a rapidement mis de mèche avec le barman, son ami. Une fois le restaurant fermé, nous avons pu rester sur nos chaises et profiter de plusieurs verres supplémentaires sur le dos de la maison. Le reste de la soirée s’est étirée jusqu’à tard dans des endroits moins classes du centre-ville.
Dur réveil le lendemain quand même, alors comme seul objectif nous sommes allés visiter le campus de l’Université Memorial pour plus tard aller rejoindre pour un verre une connaissance qui habitait l’endroit. Le voyage étant arrivé à sa conclusion, un traversier nous a ramené jusqu’en Nouvelle-Écosse en l’espace d’environs 15 heures, puis nous avons tracé jusqu’à Québec, parvenant à couvrir toute la route sur le continent en une grosse journée.
Notre passage (et périple de 6000+ kilomètres!) sur Terre-Neuve s’est avéré être des plus agréables, plein de rencontres inusitées et de splendides paysages. La réputation dit vrai, les Terre-Neuviens sont réellement plus sympathiques et accueillants que le canadien moyen. Le Labrador était quant à lui un défi intéressant, mais mis à part la côte, c’était plutôt monotone et morne. Lorsque nous reviendrons dans la province, c’est certainement en prenant le traversier le plus court comme tout le monde. Et il y aura des opportunités, j’en suis certain. Entre-temps, il me fera plaisir de pouvoir partager avec la diaspora terre-neuvienne sur le continent l’amour qu’ils ont de leur grosse île rocailleuse.
Très beau voyage. En 1963 après ma formation de base dans la GRC, on m’a muté à St John’s, je suis resté là une dizaine de jours pour être ensuite muté de nouveau cette fois à Gander jusqu’à avril 1964. J’ai bien aimé Terre-neuve, effectivement les gens sont sympathiques et très avenant.