- Date : 6 octobre
- Départ : 14h00
- Arrivée : 18h00
- Température : nuages
- Route : pourrie
Somme toute, la nuit passée dehors par un huit degrés pluvieux s’est avérée plutôt confortable, car notre hôte avait pris soin de nous fournir pas moins de 4 grosses couvertures. Au réveil, tout le monde était évidemment un peu amoché, mais cela ne nous a pas empêché de nous faire un bon petit déjeuner (et de remplacer le pneu de la Golf dont la réparation avec encore lâché). Vers midi, Sven et sa copine croisent notre campement par pur hasard et s’arrêtent pour un café. Bref, on l’a pris vraiment relax et ce n’est que vers les deux heures que finalement les au revoir se sont distribués et que nos chemins se sont séparés : eux vers le Wakhan, nous vers Douchanbé. Audrey et moi aurions adoré partager davantage de moment avec ce groupe extraordinaire, mais malheureusement, ils voyageaient en sens contraire.
Après un court passage à Khorog pour nous ravitailler et tenter à nouveau (sans succès) de retirer de l’argent. Vu l’heure tardive et la tombée du jour qui s’approchait, nous n’allions décidément pas nous rendre très loin. Qu’importe, il nous fallait prendre de l’avance le plus possible, car la route Dushanbe – Khorog allait bien nous prendre quelques jours. Un peu après la ville, apercevant un camion aux couleurs de l’EDF (Électricité de France) ainsi qu’un cycliste en processus d’installation de campement, nous avons décidé de les joindre pour la nuit.
Les roads-trips en Asie-Centrale semblent avoir cette particularité de n’intéresser que les personnalités formidables. Non pas qu’ils attirent certains types particuliers, mais toutes les personnes rencontrées auront au moins de l’audace, de l’ouverture d’esprit, le goût de l’aventure et une richesse personnelle hors du commun. À l’image de la soirée précédente donc, nous avons partagé un autre excellent moment en compagnie de Sara, une Danoise sur son vélo depuis deux ans et Dorian, Olivier et Hippolyte, trois Français revenant du Yakutsk (l’extrême-est de la Russie) (en fait, Hippolyte revenait de Chine avec son vélo et s’est joint à eux au Kazakhstan).
J’adore ton analogie du camion bleu EDF. En effet, avec la photo, aucun doute que c’est comme un camion EDF.
Louis
Ce n’est pas une analogie, c’était réellement un camion EDF.