- Date: 10 septembre
- Départ: 13h00
- Arrivée: 0h30
- Température: soleil, nuages et petite pluie
- Route: autoroute d’excellente qualité
Un dernier petit repas à la cafétéria kazakhe et hop, nous voilà partis. Ça roule bien, l’autoroute est neuve et ça se voit. Selon Aurélien, elle a été financée par les Chinois en tant que nouvelle “Route de la soie”, où plutôt un moyen pour eux d’accéder les marchés européens par la terre. On s’arrête dans un halte routière pour une pause toilette et en inspectant le niveau d’huile, j’entend un bruit de fuite d’air qui vient d’un pneu. Merde! Hier lors du réalignement, le mécanicien a mal replacé l’enjoliveur et en roulant, celui-ci a frotté contre la valve et l’a sectionnée. Changement de pneu donc.
Repassant du côté conducteur pour prendre ma place dans le véhicule et repartir, je remarque que le pneu est affaissé. Remerde! C’était la réparation que j’avais faite en Ukraine et que je venais de déplacer de l’arrière à l’avant l’avant veille. Il semblerait que le poids du moteur l’ait fait lâcher. Comme il restait un peu d’air, nous avons tenté le trajet jusqu’au village voisin, décidément trop petit pour que nous trouvions un garage. À Taraz, la ville voisine, nous sommes tombés sur plusieurs endroits potentiels, mais aucun n’était en mesure de réparer nos pneus, seulement de redonner un petit coup de pompe à celui qui se dégonflait. 200 kilomètres plus tard, le pneu s’était redégonflé et a été remplacé par notre deuxième roue de secours (nos deux roues de secours sont en fait des pneus très usés).
La route était d’excellente qualité et l’est resté du début jusqu’à la fin mis à part quelques sections de un kilomètres et moins qui n’avaient simplement pas été refaites. C’était d’ailleurs chose commune au Kazakhstan (et dans les pays moins développés), parfois des routes, parfois des bâtiments, bref, une bonne partie des projets n’étaient pas menés à complétude où visiblement bâclés. À qui la faute? Probablement, la corruption, le manque de fonds ou les deux …
Finalement arrivés à destination, nous avons rapidement trouvé notre hostel, déposés nos affaires et sortis acheter une bière et de quoi manger. Le tout a été consommé en compagnie d’Alejandro, un Espagnol en cavale dans la région.
Y’ a pas personne sur la route….belle route et personne dessus, le rêve!!!
Hélène
Les routes ne sont pas tant achalandées que ça au Kazakhstan. Vu les distances, les gens prennent surtout le train ou l’avion.