Camp dans la steppe – Almaty, Kazakhstan

  • Date: 6 septembre
  • Départ: 6h30
  • Arrivée: 21h00
  • Température: orages
  • Route: route moyenne et route endommagée par les camions
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Vers 5h30, il s’est mis à tonner. Vers 6h00 du matin, il était clair que l’orage allait nous tomber dessus. En temps normal, je serais resté bien au sec dans la tente en attendant que ça passe, mais au beau milieu de la steppe et potentiellement le point le plus haut des alentours, il fallait décamper. En cinq minutes, le camp était donc levé, tout l’équipement fourré pèle-mêle dans la voiture et nous étions en route. Ce n’était pas plus mal à notre avis, car nous étions loins d’avoir fait suffisamment de route la veille pour couper le trajet en deux portions raisonnables et avions donc devant nous notre plus grosse journée jusqu’à maintenant en terme de distance.

J’ai conduit le premier trois heures pendant qu’Audrey siestait. Lorsque plus en mesure de combattre la fatigue, je lui ai passé le volant pour m’assoupir. Deux heures plus tard, elle me réveille d’urgence, la police venait de nous coller. Apparemment, nous roulions 90 dans une zone de 70 et l’amende était de 27430 tengue, payable cash sur le champ. Louche. Audrey et moi avons donc décidé de jouer la carte du touriste qui ne comprend rien du tout et après cinq bonnes minutes à donner du fil à retordre aux policiers, ils ont abandonné le projet de nous extorquer de l’argent. Est-ce que l’amende était méritée? Aucune idée, mais nous nous serions attendus à un papier officiel et quelque chose qui se paye en ligne, à la banque ou au poste. Or, rien de tout cela ne nous a été présenté, laissant présager de la corruption.

Peu à peu, la steppe s’est changée en paysage désertique et ce même si nous longions les eaux turquoises du plus grand lac du Kazakhstan. L’état de la route a lui aussi suivi une évolution: de l’acceptable au désastreux. Peu de nids-de-poules, mais d’imposantes ornières. Heureusement, avec notre suspension toute neuve, pas une seule fois le dessous de la voiture n’a frotté le bitume et nous roulions à bonne vitesse sur une route dans laquelle nous n’aurions pas dépassé 30 km/h la semaine dernière. C’est tout de même curieux que l’axe routier principal du pays ne soit pas mieux entretenu. Vu la quantité de trains de passagers et de marchandise que nous avons passé, c’est peut-être parce que le fret et les humains voyagent préférablement par voie ferrée…

Arrivés à l’hostel vers les 21h00, nous nous sommes dirigés vers la cafétéria la plus proche car affamés. En grand besoin de nous dégourdir les jambes, nous sommes ensuite partis explorer un pan de la ville pour ne revenir que vers les 1h30 du matin.

 

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