Polonnaruwa, Sri Lanka

Polonarruwa allait compléter ce qu’on appelle au Sri Lanka le triangle culturel.  Avec Anuradhapura et Sigiriya ces trois endroits ont été à un moment de l’histoire des hauts lieux sur le territoire cinghalais. De nos jours, il ne reste que des ruines de Polonnaruwa, mais sur de vastes étendues. La ville éponyme moderne s’étant bâtie autour n’a quant à elle rien de spécial. Vu que le trajet depuis Sigiriya n’a occupé qu’une courte partie de la journée, il nous a été possible de mettre l’après-midi à contribution pour aller nous promener en vélo dans les alentours de la ville. Auparavant par contre, dîner tardif dans le meilleur restaurant de la région pour y goûter son fameux rice and curry. La cuisine cinghalaise n’a pas grand chose de spécial et est peu variée, ce qui est fort étonnant vu la quantité de choses qui poussent ici (vous devriez voir les étals de marchands…)

Le rice and curry, plat de base de cette culture a au moins le mérite d’être très goûteux et varié dans sa préparation.  Là où chaque curry aurait chez nous constitué un plat en soi, les Cinghalais combinent tout dans la même assiette. Composé d’une portion de riz agrémentée de divers curry, il est généralement consommé à tous les midis en quantité démesurées (Audrey et moi nous contentons souvent d’une portion à deux). Au restaurant où nous sommes allés, il y avait pas moins d’une dizaine de choix d’accompagnements. Disons que la balade de vélo subséquente n’a pas fait de tort.

Au réveil, nous nous sommes à nouveau munis de vélos, mais pour aller visiter les ruines cette fois. Intéressantes mais sans plus, je regrette parfois d’avoir déboursé le montant exorbitant demandé à l’entrée. Peut-être était-ce la similitude avec Anuradhapura? Peu importe, j’ai trouvé ces dernières plus impressionnantes et intéressantes, surtout de par le fait qu’elles occupaient à ce jour encore une fonction spirituelle.

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