Largués à 5h30 du matin dans un endroit X de Madurai, il nous a fallu retrouver notre chemin jusqu’au centre. Autour de nous la ville était déjà bien éveillée même le soleil n’était que sur le point de se le lever. Après une petite heure de marche, nous avons finalement rejoint le temple de Meenakshi Amman, tout de couleurs et imposant en stature; l’attraction principale de la ville. À ses entrées, des pèlerins faisaient déjà la queue pour déposer leurs chaussure (et sandales, c’est surtout cela que les Indiens portent) et passer la fouille. En temps normal, l’entrée dans un temple hindou s’opère de manière plus libre, mais celui de Madurai était apparemment de grande importance dans cette religion et recevait donc quantités de pèlerins.
Madurai, Tamil Nadu, Inde
N’ayant pas encore fermé l’oeil, du moins en ce qui me concernait, nous nous sommes évanouis pour plusieurs heures tout de suite après avoir pris possession de notre chambre. Au réveil, en après-midi, c’est vers le temple que nous nous sommes immédiatement dirigés. Chaque entrée du temple était coiffée d’une tour toute décorée de figures divines couleurs pastel appelée gopuram. Cet arrangement architectural, très communs en Inde du Sud a été décrit par Hélène comme un gros gâteau de mariage kitsch. La comparaison ne pourrait être plus juste à mon avis.
À l’entrée, il a fallu que je me cache les jambes avec le foulard d’Audrey et que j’y laisse l’appareil photo (quand les cellulaires étaient permis…) L’intérieur du temple était constitué de grandes salles aux colonnes sculptées et aux plafonds peints. Dans deux chambres de trouvaient les statues des deux divinités vénérées dans ce temple, mais l’accès n’était permis qu’aux hindous. Partout ailleurs, de petites alcôves abritant d’autre divinités et des Indiens affairés à leurs petits rituels d’adoration. Certains priant, d’autres déposant des fleurs, de la farine, de la nourriture. En retour, un prêtre leur apposé un marque entre les deux yeux et parfois sur le front.
Madurai est une ville de taille moyenne, c’est à dire une millions d’habitants. Pourtant, pas grand chose à y faire mis à part la visite de son temple. Comme partout en Inde, ses rues étaient bien animées alors il a fait bon s’y balader un peu en quête d’un endroit où manger et d’options de transport pour la suite. Au retour à l’hôtel, je me suis occupé du blogue pendant qu’Audrey a lu.
Bonjour vous deux,
Quel voyage extraordinaire vous nous faites faire!
Le gros plan sur le gopuram est hallucinant…l’Inde est un pays inspirant. Bonne poursuite.
Paul ??