Le plus beau camp du voyage, Pamir – Encore encore un camp, Pamir

  • Date : 8 octobre
  • Départ : 13h00
  • Arrivée : 19h30
  • Température : soleil
  • Route : pourrie puis excellente 30 kilomètres passés Kalaikoul
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Ce matin là, Hippolyte à l’aide de ses jumelles à réussi à apercevoir deux femmes en burqa bleu pâle. Côtoyer les Afghans de si près sans pouvoir aller interagir avec eux nous faisait l’effet d’un zoo. C’était tout de même frappant de constater que de l’autre côté de la rivière se déroulait un quotidien aux antipodes du nôtre.

Audrey et moi avions bon espoir de pouvoir rejoindre Dushanbé en soirée. Il n’en a pas été ainsi. Premièrement, on s’est fait un déjeuner de luxe. Après, j’ai profité des talents de Dorian en mécanique pour qu’il m’aide à fixer une fois pour toute le silencieux et investiguer le problème de ralenti à froid et troisièmement, on a embarqué une Tadjike qui nous faisait arrêter partout pour ramasser des courses et faire la jasette à des connaissances.

Une fois arrivés à Kalaikoul, il était évident que nous n’allions jamais rejoindre la capitale ce soir. On a donc fait les courses et reprit la route. 30 kilomètres passés la ville, la route s’est soudainement changée en asphalte neuve (il paraît que c’était là que ce situait la retraite du président). Cependant, pas moyen de trouver un site potable. Quand finalement nous sommes tombés sur un endroit adéquat, les militaires sont venus gâcher la fête. L’emplacement suivant s’est avéré être une caserne militaire à proprement dit (Audrey, Olivier et Hippolyte s’en sont rendus compte en étant réceptionnés par le bruit des fusils qui s’arment). Éventuellement, il nous a fallu nous contenter d’un petit lopin rocailleurs près de la route. Qu’importe, nous étions en bonne compagnie.

2 Replies to “Le plus beau camp du voyage, Pamir – Encore encore un camp, Pamir”

  1. Quelle magnifique photo en miroir avec les montagnes en arrière-plan et la coulée de pierre. Le temps semble arrêté. Sommes-nous au 3e siècle, en 1534, en 1761, en 1867 ou en 1986. La photo surannée du Lac Louise fait pâle figure. La petite signature toute délicate du camion EDF nous rappelle que nous sommes au 21 siècle.

    Antoine : assure toi de bien sauvegarder cette photo dans sa pleine résolution. Ça fera un super fond d’écran.

    Bravo!

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