- Date: 22 juillet 2017
- Départ : 8h30
- Arrivée : 15h30
- Température : soleil
La ville dans laquelle nous avions élu domicile pour la nuit s’est avéré être plutôt splendide. Comme premier contact avec l’Italie, Audrey et moi avons dégusté un café sur le bord de l’eau et arpenté le marché central. Rapidement sur la route ensuite, nous avons été surpris de constater à quel point la côte était accidentée et le paysage exceptionnel. Villes côtières, petits villages nichés dans les vallées, églises italiennes perchées, tout se succédait à mesure que nous progressions vers Florence. Qui dit panoramique quand on parle de routes dit aussi cauchemars d’ingénierie. Pour traverser tout ce paysage se sont enchaînés en succession au-delà d’une centaine de viaducs et de tunnels. Personnellement, je n’en n’ai jamais vu autant et je n’aurais pas de misère à croire que cette seule autoroute a suffit à plonger l’Italie dans le marasme économique dans lequel elle se trouve. Petit événement digne de mention, la rencontre d’un congénère canadien dans une halte. Non pas qu’il s’était dévoilé à nous par la parole, mais j’avais remarqué sa moto plaquée Ontario dans le stationnement et je n’ai pas pu m’empêcher d’aller l’informer qu’il se trouvait loin de chez lui…
Arrivés en ville, nous n’avons curieusement éprouvés aucune difficulté à nous trouver du stationnement. C’était effectivement trop beau pour être vrai: nous avions entré sans le remarquer dans la zone réservée du centre-ville notre plaque d’immatriculation avait été photographiée à notre insu. Ainsi, nous nous exposions certainement à une amende et possiblement une mise à la fourrière. C’est ce que la réceptionniste de l’hôtel nous a expliqué (le tout confirmé par une recherche sur le web) et la seule manière de nous en sortir était d’aller porter la voiture dans un garage privé (27 euros/24h) afin de justifier notre entrée dans la zone. Le dit garage allait envoyer notre plaque à la ville pour annuler l’amende. Légèrement dégoûtant comme première impression de Florence. Nous sommes entièrement d’accord avec des centres-villes piétonniers, mais ayez la décence d’en interdire l’accès de manière évidente. À Toulouse par exemple, les rues sont barrées physiquement par des bornes escamotables et seul les résidents possédant le code peuvent y pénétrer.
La mère d’Audrey retrouvée, elle nous a fait faire un tour condensé du centre-ville pour constater à quel point la cathédrale de Florence était magnifique et unique en son genre (de ce que j’en sais) et pour prendre la pleine mesure du niveau d’envahissement touristique auquel la ville est sujette. Tout de même, nous sommes parvenus à trouver un endroit qui appartenait encore aux Italiens et y avons dégusté un bon repas et quelques verres. Pour ceux qui seraient tentés d’aller à Florence, je recommande de la visiter à partir de 22h00. Passé cette heure, les rues se vident, l’air se rafraîchi et l’on retrouve un impression d’Europe et d’Italie.