Kandy, Sri Lanka
Comme nos compagnons de voyage avaient engagé les services d’un taxi pour nous rendre de Polonarruwa à Kandy, nous avons pu à peu de frais embarquer avec eux et ainsi nous éviter un quelques heures d’autobus. Au passage, nous avons fait effectué un arrête dans un jardin d’épices. Supposément un endroit où l’on peut apprécier toute la richesse du Sri Lanka en termes de botanique culinaire, c’est en fait une attrape touriste destiné à vous vendre à très fort prix des crèmes et pilules miracles à base de plantes sous le couvert de la médecine ayurvédique.
Vers les 10h30, le lendemain, nous étions donc en route sur un scooter 100cc vers Hatton et puis Newara Eliya, deux villes d’importance en ce qui a trait à la culture du thé, principal export du Sri Lanka. Aux abords de Hatton, la forêt à laissé place à des collines toutes plantées de théier en rangés. Parfois, nous apercevions les ouvriers affairés à la récolte. Même l’air il nous semblait avait l’odeur de la populaire infusion. Bref, une balade agréable … jusqu’à ce que la pluie nous tombe dessus. Allant nous réfugier sous un toit en bordure de route, nous avons patientés presque une heure avant de sentir une accalmie. En nous réengageant, à peine deux cents mètres parcourus qu’un déluge encore plus fort que celui qui nous avait initialement stoppé s’abat sur nous. N’ayant d’autres choix, nous rebroussons le chemin pour retourner à notre abri. Considérablement plus humides qu’avant, nous avons attendus cette fois plus d’une heure, flirtant sérieusement avec l’idée de laisser le scooter sur place et de revenir le chercher demain. Heureusement, l’averse a finit par cesser.Polonnaruwa, Sri Lanka
Polonarruwa allait compléter ce qu’on appelle au Sri Lanka le triangle culturel. Avec Anuradhapura et Sigiriya ces trois endroits ont été à un moment de l’histoire des hauts lieux sur le territoire cinghalais. De nos jours, il ne reste que des ruines de Polonnaruwa, mais sur de vastes étendues. La ville éponyme moderne s’étant bâtie autour n’a quant à elle rien de spécial. Vu que le trajet depuis Sigiriya n’a occupé qu’une courte partie de la journée, il nous a été possible de mettre l’après-midi à contribution pour aller nous promener en vélo dans les alentours de la ville. Auparavant par contre, dîner tardif dans le meilleur restaurant de la région pour y goûter son fameux rice and curry. La cuisine cinghalaise n’a pas grand chose de spécial et est peu variée, ce qui est fort étonnant vu la quantité de choses qui poussent ici (vous devriez voir les étals de marchands…)
Le rice and curry, plat de base de cette culture a au moins le mérite d’être très goûteux et varié dans sa préparation. Là où chaque curry aurait chez nous constitué un plat en soi, les Cinghalais combinent tout dans la même assiette. Composé d’une portion de riz agrémentée de divers curry, il est généralement consommé à tous les midis en quantité démesurées (Audrey et moi nous contentons souvent d’une portion à deux). Au restaurant où nous sommes allés, il y avait pas moins d’une dizaine de choix d’accompagnements. Disons que la balade de vélo subséquente n’a pas fait de tort.
Sigiriya, Sri Lanka

Sigiriya a été à un moment là capitale du Sri Lanka et son souverain, un type un peu mégalomane, y a fait construire son palais juché sur un énorme rocher d’environ 200 mètres de haut. De nos jours, il n’en reste que des ruines, mais il est encore possible d’en jauger la magnificence. Étant l’un des sites les plus populaires du pays, il nous a fallu être debout plutôt de bonne heure pour éviter les cars de touristes.

Réveil tôt le lendemain pour aller visiter Dambulla, un large temple construit sous un surplomb rocheux. Étant tout le contraire d’un couche-tôt, j’en ai profité la veille pour travailler jusqu’à tard. L’avant veille aussi d’ailleurs… Le manque de sommeil pèse un peu sur le moral, mais l’excitation d’aller faire l’expérience d’un nouvel endroit compense amplement. Comparé aux visites de la veille, Dambulla faisait pâle mine, mais bon, ça valait tout de même le détour. Dans l’enceinte, de vastes salles construites à même le roc foisonnant de statues du Bouddha. Toute cette idolâtrie en aurait probablement déplu au Bouddha lui-même, qui n’a jamais je crois souhaité être élevé au rang d’icône. Mais bon, les croyants ont besoin de telles représentations pour ancrer leur foi.Anuradhapura, Sri Lanka
Si proche de l’Inde le Sri Lanka, pourquoi ne pas aller y faire un petit tour? Logiquement, nous aurions même pu y aller en traversier. Les deux pays sont littéralement séparés par un petit 10-20 kilomètres de détroit. Or, bien qu’il y ait déjà eu un tel service, le seul moyen de s’y rendre de nos jours est par avion. Nous sommes donc partis de Chennai pour une heure plus tard atterrir au nord de Colombo, la capitale du Sri Lanka. Nous n’y avons même pas mis les pieds par contre, cela se fera au retour. Nous avons sautés dans le premier bus et sommes allés rejoindre le père d’Audrey à Anuradhapura dans le milieu nord de l’île. Comparé à l’Inde, le Sri Lanka est minuscule. Il est donc aisé de s’y déplacer.



































