Turkmenbashi (voulant dire ” le chef des turkmènes”, aussi le nom du premier président) est une ville côtière sur la mer Caspienne. En 2017, nous voulions y passer afin de prendre le traversier vers Baku en Azerbaïdjan, mais cette fois-ci, c’était pour aller nous prélasser un brin à Avaza, un grand complexe touristique en more Riviera Maya (mais avec une touche centre-asiatique). Cela allait être l’occasion idéale de faire un peu la fête avec la haute-société turkmène.
À la toute dernière minute, on nous a informé que malheureusement Avaza n’acceptait aucun touriste étranger et que nous allions être cantonnés dans la ville de Turkmenbashi. Vu qu’il était un peu trop tard pour changer les plans, on a pris l’aventure comme l’occasion d’aller faire l’expérience d’une bourgade provinciale.
Dans le train, Audrey semble avoir somnolé pendant tout le trajet de 14h, je me suis pour ma part réveillé à minuit et ai ensuite profité du calme pour écrire assis sur un strapontin dans le couloir pendant quelques heures. Bien reposés au matin, nous sommes allés laisser nos choses à l’hôtel puis sommes aussitôt ressortis pour nous rendre au marché.
Il n’y a pas meilleur moyen de débuter une visite qu’en passant par le marché. On prend le pouls de l’endroit, on s’immerge dans la vie de tous le jours et surtout, on s’expose à de nombreuses odeurs et saveurs. Bref, on voyage par les sens. Il y avait également quelques courses à faire pour l’expédition du lendemain, notamment l’achat d’écrevisses (pour Volodymyr) et d’esturgeon fumé (pour moi). En sortant du marché, on est arrêté prendre un café, on s’est baladé dans le quartier et l’on est revenus à pied à l’hôtel pour siester un peu. En soirée, repas au restaurant sur le bord de l’eau puis sortie dans un bar de la ville avec notre guide.
Il fallait se lever tôt le lendemain pour reprendre l’avion vers Ashgabat (un petit vol de 50 minutes versus 14h de train).
On a somme toutes pas fait grand chose à Turkmenbashi. Cependant, ni moi ni Audrey ne sommes déçus. L’endroit ressemble tout à fait à ces nombreuses villes d’Asie Centrale que nous avons croisé lorsque nous y étions en 2017. Poussiéreuses, soviétiques mais accueillantes. Tout le contraire d’Ashgabat. Cela aura donc été une occasion pour nous de nous replonger dans nos souvenirs et nous rappeler ces journées à marcher vers nul part, manger du plov et courir les aubaines sur les pièces automobiles.
Merci, très intéressant Ns aimons voyager avec vs deux…
Andrée et Réjean 😊🙏