Turkménistan – Introduction

Notre relation avec ce simple pays de l’Asie Centrale que personne ne connaît débute en 2017. Ayant visité la région de fond en combe, il était tout naturel d’ajouter un séjour dans cet endroit mystérieux. Pour faire une histoire courte, énormément d’efforts ont été déployés pour obtenir des visas et à deux reprises elles se sont soldées par des refus pour moi (Audrey a toujours eu son visa). Acceptant cette décision qui de toute manière était hors de notre contrôle, nous avons passé à autre chose. D’autres destinations nous attendaient.

Cet été, assis sur la terrasse de la Souche dans Limoilou, nous nous questionnions sur nos prochaines destinations pour le mois de vacances à venir.  Passant en revue tout ce qui était réalisable en terme de logistique, aucun endroit ne semblait se démarquer sauf peut être le Rwanda, mais le temps allait probablement nous manquer pour cette destination à la logistique complexe.

Devant ce manque d’inspiration, Audrey a lancé à la blague l’idée de réessayer le Turkménistan. Après un petit moment de réflexion, le projet m’a paru réalisable si bien qu’après discussion, nous avons mis notre collimateur sur un retour en Asie Centrale pour tenter à nouveau la visite de ce pays. D’autant plus que ses frontières venaient tout juste de réouvrir post pandémie.

Ce n’était pas gagné d’avance. Quelles étaient les raisons du refus initial de mes visas? Aucune idée. Cependant, mon passeport n’avait pas changé et le système pouvait très bien me refuser l’accès à nouveau.  Il fallait le tenter alors nous avons contacté une agence de voyage locale (ce pays ne se visite pas en autonomie) pour organiser notre visite. À notre grand bonheur, nous avons reçus quelques semaines plus tard notre lettre d’invitation officielle du gouvernement turkmène.

À ce stade, vous vous demandez peut être ce que le Turkménistan peut avoir de si particulier pour que l’on se donne à ce point du mal à y aller? Vous le comprendrez au fil des prochaines publications. Ce pays est spécial comme aucun ne l’est sur la planète. Une aberration dont on comprend tout à fait bien le comment, mais dont le pourquoi reste très nébuleux.

Dans le pavillon du Turkménistan
En 2017, dans le pavillon du Turkménistan à l’exposition universelle d’Astana

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