Ce voyage à Rome que nous devions faire l’été dernier Rome (mais qui a été déplacé à Aruba) et bien il avait été reporté à ce moment-ci. Seulement, nous allions disposer d’une semaine supplémentaire, d’un peu plus de fraîcheur au niveau de la température ainsi que possiblement moins de fréquentation. Audrey pour sa part avait choisi de partir une semaine avant moi pour aller visiter l’Autriche en solo. Comble de chance, un autre ami du Canada allait se joindre à nous pour la première semaine. Le couple que nous allions visiter cependant quittait bientôt Rome pour revenir au Canada et auraient probablement davantage apprécié notre visite il y a quelques mois mais bon … mieux vaut tard que jamais comme on dit.
J’avais déjà vu Rome en fait en 2012 et bien honnêtement j’avais eu ma dose de monuments et de musées à ce moment. Les églises se ressemblent toutes et une ruine romaine c’est une ruine. Certains me trouveront hérétique, mais après en avoir vu des masses, l’art ancien finit par se ressembler; une autre peinture du Christ n’ira pas ajouter grand chose à ma culture. Qui plus est, Rome est en fait un musée en soit, alors c’était un peu aberrant d’aller s’enfermer entre 4 murs ou dans un parcs de vieux cailloux et passer à côté d’un paysage urbain si unique
Heureusement, mes deux compagnons de visite partageaient un avis similaire. Nicholas avait raté quelques endroits lors de sa précédente visite et tenaient à les voir ou revoir (comme le Panthéon) mais c’est tout. Audrey, fidèle à elle-même, préférait s’en tenir aux incontournables et investir son temps dans l’errance urbaine et la bonne nourriture.
Alors voilà, on a (re)vu le Colisée, le Palatin, le Forum, la Fontaine de Trévi, le Panthéon, la voie appienne, les diverses places. On est rentré dans quelques églises pour la forme et j’ai tenu à revisiter le macabre monastère des Capucins avais ses cryptes décorées d’ossements humains.
Le Vatican aura eu sa journée presque entière car St-Pierre de Rome mérite définitivement qu’on s’y arrête. Le niveau de grandeur et d’opulence n’a pas son égal dans le monde occidental. Financé à coup d’indulgences à même les coffres d’une église catholique avare comme pas deux, on comprend sans difficulté le grand schisme vers le protestantisme. Malgré tout, le bâtiment impressionne. Ce coup-ci, j’ai tordu les pieds de mes compagnons pour que l’on monte dans le dôme pour aller profiter de la vue au sommet. Je dois avouer, ça donne parfois le vertige, mais le coup d’oeil 360 degrés sur le Vatican et Rome vaut l’effort. Redescendus au sol les jambes un peu molles, on a sauté la chapelle Sistine (décevante à mon sens [j’ai déjà dit ça un ami féru d’histoire et d’art pour ensuite me faire immoler]) pour marcher jusqu’à chez notre hôte.
Beaucoup de soirs dans cette semaine ont été passés à déguster de la bonne cuisine (amenez-en des pâtes maisons) en bonne compagnie. Pour le dernier souper, c’était un BBQ à l’ambassade canadienne, invités par ce couple que nous étions venus visiter. Sécurité oblige, aucune photo de l’événement n’a été prise. Sans réel plan pour la suite de notre voyage (seulement une direction, le sud), on a passé le reste de la soirée à discuter de nos options avec nos amis, forts de leur expérience de 2 ans de séjour en Italie. Au programme donc, location de voiture pour quelques jours et direction le talon de la botte.
On a visité Rome en 2014, nous avons vu plein de choses, nous sommes d’accord avec votre analyse
Bonjour Antoine,
Quelle belle aventure, ça me donne le goût de retourner en Italie !
Vous avez manquer la fête des poupons☹️! Mais je comprend fort bien ! Soyez heureux ! À bientôt
Je parcours mes courriels non lus en ce matin pluvieux. Quel bonheur de te lire Antoine.! J’adore ton style et ton authenticité. Ça me fait réaliser à quel point je me sens bien à juste vagabonder pour explorer une nouvelle ville. Découvrir les quartiers de Rome en marchant est un pur plaisir.
Merci de ton partage!
MJxxx