Un chott est une étendue salée et aride la majeure partie de l’année, mais qui se transforme temporairement en lac avec les quelques précipitations apportées par l’hiver. Ce processus suffit à niveler le paysage en une étendue parfaitement plane et uniforme. À perte de vue il n’y a que sel et sable. Naturellement, toute structure qui sort du décor ambiant attire l’oeil. Trouvant qu’il y a quelque chose de réellement contemplatif dans l’abandon, j’ai marché plusieurs centaines de mètres pour aller capturer cette photo d’une carcasse d’autobus. Au fil des saisons et des inondations, balayé par les vents arides du désert Tunisien, la corrosion consommera irrémédiablement ce chef d’oeuvre de technologie humaine. Rien n’est permanent, tout finit par disparaître.
Cette photo, l’une de mes préférés de mon récent voyage en Tunisie (pré-pandémie), a été soumis au concours de photo du Bureau International de l’UL. Je n’ai pas remporté de prix, mais la photo vaut quand même la peine d’être partagée ici.
Vraiment unique et inspirant. Les occupants peuvent méditer en toute tranquillité 🙂
Magnifique photo Antoine👍🏻 ! Moi je t’aurais accordé le premier prix pour le texte narratif . Je crois que tu devrais envoyer ton blog à tes anciens professeurs de français et mettre , à qui de droit , au ministère de l’Éducation en copie conforme❣️🥰😚👋🏻
Très belle photo!
Entre ciel et terre .
Inusité dans un tel paysage. !
Merci de partager !
Meilleures salutations
Nicole xx
Tous les phénomènes composés sont impermanents…