Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)

Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)

J’ai étiré l’heure de départ au maximum pour éviter la pluie, incluant une conversation avec mes voisins de motel, deux français roulant un business de livraison de viandes de luxe dans le Québec profond (florissant depuis la pandémie selon eux). Mon attente fut en vain, la mouillasse de diminuait pas. Cela allait donc être un test de mon équipement. Hormis les forts vents de travers, je suis parvenu à rester au sec et tempéré (poignées chauffantes à fond!) pas mal toute la journée.

Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)

Après avoir parcouru l’arrière pays de l’Abitibi-Ouest et ses petites bourgades isolées, je suis redescendu vers Rouyn-Noranda et progressivement, la météo s’est mise à devenir plus clémente. En passant par Duparquet, j’ai aperçu dominant la ville une haute cheminé et ce qui semblait être les vestiges d’un complexe minier abandonné. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour me frayer un chemin jusqu’aux installations en et en faire le tour. Vu l’état, le lieu semblait avoir été délaissé depuis plusieurs dizaines d’années.

Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)

Les deux employées sexagénaires du casse-croûte local ont confirmé mon impression. L’une d’elle se souvenait d’avoir vu la mine fermée lorsqu’elle était toute jeune pour cause de pollution et d’accidents (en 1956 précisément). Curieusement, la ville de Duparquet a poursuivi son existence, probablement en raison de toute l’industrie de villégiature qui s’y était développé.

Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)

Après une petit tour de la ville de Rouyn, j’ai roulé une petite demi-heure pour aller me tenter tranquille dans le froid et l’humidité.

2 Replies to “Tour du Nord du Québec – Jour 5 (Amos à Rouyn-Noranda)”

  1. Impressionnant la mine abandonnée. On pourrait dire que c’est notre Tchernobyl québécois.

    À l’époque, les minières n’avaient aucun plan de remise des sites en état et le gouvernement n’exigeait aucune garantie. Cela vaut pour les puits de pétrole je crois en Alberta. Souhaitons que cela ait changé aujourd’hui.

  2. C’est bien que tu puisses visiter ce coin de pays, j’y ai travaillé quelques années (Outaouais-Abitibi) dans le but de développer des services aux personnes toxicomanes. Je m’y rendais une ou deux fois par mois. Quel beau territoire de chasse et pêche.
    Bonne poursuite Antoine ?

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