Jodhpur, Rajastan, Inde

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Après la Ville Blanche, la Ville Dorée, voici la Ville Bleue. À ce qu’il parait, de nombreuses maisons de sa vielle ville sont peintes en bleu ciel, une manière d’éloigner les mouches (dit-on). Bien plus grosse qu’Udaipur ou Jaisalmer, il régnait à Jodhpur l’atmosphère classique d’une grosse ville indienne: sale, bruyant et pollué. Nous n’allions donc pas nous y éterniser, une journée allait suffire à la visiter.

Les tissus de couleurs étendus sont en fait les produits d’une manufacture de turbans!

Debouts de bonne heure, nous avons dédié une partie de la matinée aux tâches d’écriture et administratives, puis sommes sortis pour notre visite. Premier arrêt, un cénotaphe (à l’image de celui-ci) tout de marbre et de pierre surplombant la ville. À l’inverse de bien d’autres monuments en Inde, l’entretien de celui-ci était irréprochable, probablement car encore utilisé par la famille royale locale. Deuxième arrêt, le fort de Mehrangarh, imposant palais dominant la ville depuis le haut d’un énorme rocher. L’endroit est à ce point fantastique qu’il s’y tourne des films sur une base régulière (comme le dernier Batman). D’ailleurs, une partie du fort était occupée par un plateau au moment où nous y étions. Il était également possible de visiter l’intérieur du palais, converti en musée, mais compte-tenu du prix, nous nous sommes limités à l’extérieur.

Moi avec des figurants en pause

Redescendus dans la vielle ville, nous nous étions donnés comme défi de rejoindre le marché principal sans carte. Si ce n’était pas du fait que l’endroit était particulièrement sale (les toilettes se vidaient à même la rue par endroit), la vielle Jodhpur aurait pu plaire bien davantage.  Néanmoins, la balade a été fort agréable. Je comptais terminer la visite par l’escalade d’une section des ramparts qui ceinturaient anciennement la ville, mais face à l’assaut incessant des enfants et notre incapacité à faire comprendre aux adultes que nous ne voulions pas aller au fort, mais bien aux murs, il nous a fallu abdiquer. En fait, si ce n’était pas de ces premiers, nous aurions pu nous débrouiller, mais là c’était difficilement gérable. Cette autre confrontation à des vagues de hello et de what is your name nous aura tout même poussés à la réalisation qu’il faut éviter de se promener dans les quartiers populaires en soirée … car on apprend aux enfants à parler anglais.

 

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