Hampi est une capitale déchue d’un empire depuis longtemps disparu. Aujourd’hui une petite bourgade, il ne reste de cette ancienne cité que d’innombrables ruines (plus de 3000 il paraît) parsemant un paysage rocailleux. C’est au beau milieu de ces ruines que l’autobus nous a débarqué. Assommé par le trajet et la nuit, il m’a fallu un certain temps pour le réaliser, ou du moins, l’apprécier. Dans l’heure, nous avions trouvé un guest house et nous y sommes aussitôt couchés pour compenser le trop peu de sommeil de cette nuit. Vu que l’après-midi était quand même bien avancé lorsque nous nous sommes mis en branle, nous nous sommes contentés de marcher jusqu’au village voisin parmi les rizières et le paysage envoûtant de la région d’Hampi. En soirée, rien de très extravagant, car il a fallu que je travaille jusqu’à plutôt tard.
Au réveil, changement d’auberge, car l’Internet était tout simplement inutilisable à l’autre. Afin d’éviter ce genre de situation, c’est à dire de dépendre des installations numériques plutôt bancales de l’Inde. Je m’étais acheté une carte SIM avec un forfait données. Manque de chance, Hampi s’avérait être l’une des rares ville où le réseau cellulaire ne rentrait pas. Bien que plus coûteux, l’établissement que nous avions choisi avait au moins un internet potable. Je n’allais pas passer la journée à l’ordinateur par contre, il nous fallait encore visiter Hampi.
Après avoir traversé la rivière et observé pendant un moment les indiens faire leurs ablutions rituelles dans la rivière, nous sommes rentrés dans le temple principal d’Hampi. Le site comporte de nombreux autres temples, mais à la différence des autres, celui-ci est encore en opération. La spiritualité hindoue est une chose des plus fascinante. Partout autour de nous, des dizaines d’indiens s’adonnaient à des petits moments de religiosité tout en couleurs, en offrandes et en musique. Alors que nous apprêtions à quitter le temple, j’aperçois un attroupement de gens autour d’une grosse masse parmi une colonnade. En nous approchant, nous rendons compte qu’il s’agit de Lakshmi, l’éléphante du temple (nous avions lu à son sujet dans notre guide). Devant elle faisaient la queue de de nombreux Indiens pour recevoir sa bénédiction. Il suffisait pour ce faire de tendre un 10 roupies qu’elle agrippait avec sa trompe, remettait à son gardien, puis revenait la déposer lentement sur votre tête. Après avoir observé de nombreux locaux se faire caresser par l’animal, Audrey et moi nous sommes finalement prêté au jeu.
Pour le reste de la journée, nous nous sommes baladés parmis les ruines d’Hampi. Au retour à l’auberge, encore du travail. Le lendemain, même chose. Nous quittions en soirée pour Mysore. En attendant le bateau pour traverser la rivière, nous avons fait la connaissance d’un couple d’Allemands se rendant eux aussi dans cette même ville et avec qui nous sommes allés prendre une bière le temps que notre autobus parte.
J’adore la photo de Lakshmi et Audrey avec un petit sourire!
Qui ne sourirait pas lors d’un tel moment? En fait, les enfants autour étaient généralement terrorisés par l’éléphant.