Bishkek, Kirghizistan (2)

De retour à Bishkek, capitale du Kirghizistan. Nous avions trois tâches à y accomplir:

  1. Récupérer notre visa ouzbèke
  2. Vendre la voiture
  3. Investiguer l’obtention du visa de transit turkème
La Golf s’est fait renfoncer le nez

 

La première journée donc, après avoir fait du lavage, réparé la voiture et écrit une bonne partie de l’après-midi, nous sommes allés nous enquérir de la possibilité d’obtenir un visa de transit turkmène à l’ambassade de Bishkek. Lorsque nous étions à Douchanbé, deux Irlandais s’étaient vus refuser leurs formulaires sous prétexte qu’en raison d’une fête nationale, aucun visa allait être émis jusqu’au 25 octobre. Devant l’ambassade de Bishkek, une énorme villa fortifiée, le préposé à qui nous avons parlé au travers d’une lucarne nous a indiqué qu’ils acceptaient les applications. Un pays, deux ambassades, deux messages différents, c’est le Turkménistan. Bref, nous étions soulagés de constater que notre éventuel passage dans ce pays n’allait pas être compromis. Autrement, comme il nous fallait nos visas du pays d’entrée (l’Ouzbékistan) et de sortie (l’Azerbaïdjan), nous ne pouvions remettre notre application à ce moment. Après une petite balade dans le parc non loin de l’ambassade, nous sommes revenus à l’hostel et avons attendus Sven et Clotilde pour aller manger dans un bon restaurant de Bishkek et virer une autre soirée entre amis de voyage.

Le lendemain: lever tardif, écriture et direction le bazar automobile de Bishkek. Sur place, nous avons visité plusieurs garages et obtenus diverses soumissions pour la Golf. Elles tournaient toutes autour de 1000$US et la plupart des gens étaient prêt à l’acheter sur le champ. Bien, mais nous aurions espéré plus. Il y a trois ans, ça l’aurait été le cas, mais depuis la création d’une zone douanière entre le Kirghizistan, le Kazakhstan et la Russie, il s’est établi un régime de taxation pour les véhicules importés. C’est évidemment tout à l’avantage de la Russie, car c’est le seul des trois pays qui produit des véhicules et où il y a des concessionnaires en grand nombre. Dans le cas de la Golf, on parle d’à peu près 4000$ pour la plaquer kirghize; nous allions donc la vendre pour pièces. Cependant, 1000$, c’était trop peu. D’autant plus qu’à Almaty au Kazakhstan, on nous avait parlé de 3000. Vu que la ville était à un petit 3 heures de route de Bishkek, Audrey et moi avons décidé d’aller y tenter notre chance, d’autant plus que nous allions partir de là pour aller en Ouzbékistan et que nous avions reçu notre lettre d’invitation pour aller ramasser notre visa à l’ambassade de Bishkek. C’est donc ce que nous allions faire le lendemain puis après quitter le Kirghizistan pour retourner au Kazakhstan.

C’est dommage, nous avions si peu vu Bishkek. Histoire d’en faire un petit tour rapide, nous nous sommes rendus au centre-ville pour le marcher pendant quelques heures (et faire un petit tour de manège). De retour à l’hostel, j’ai passé le reste de la soirée à écrire.

Selfie dans un manège

2 Replies to “Bishkek, Kirghizistan (2)”

  1. Ha! vous êtes drôle dans le manège de Bishkhek.
    Vous l’aviez payé combien la golf au départ? je ne me souviens plus.
    Bonne vente
    Hélène

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