- Date: 26 août 2017
- Départ 11h00
- Arrivée: 3h00
- Température: ciel dégagé
Au lever, la pauvre Audrey avait de nouveau mal au genou. Disons qu’avec un 25 kilomètres la veille, nous avions un peu poussé la donne..Le changement d’huile s’est fait dans les temps et le mécanicien nous a même rattaché l’échappement avec des moyens un peu plus permanents que du fil de métal. Dommage qu’il ait trop serré la collerette, car maintenant une partie des vibrations du moteur se transmettent dans la cabine. Il va donc falloir que je révise le tout dans les prochains jours…
Après un tour au marché de la ville pour nous ravitailler en victuailles, nous avons pris la route direction frontière Kazakhe. Contrairement au paysage de Moscou à Kazan, plutôt forestier, celui du Tatarstan était très agricole et pétrolier … l’horizon était parsemé de pompes et de stations de traitement. Voilà qui expliquait la richesse de la capitale. À chaque petit village sa mosquée et nous progressions à bon train, mais la route s’est avérée plus difficile à suivre en raison d’un manque de panneaux d’indications qui nous aura coûté une bonne demi-heure.
Finalement arrivé à Orenbourg, nous avons galéré pendant un bon deux heures à chercher des hôtels pour finalement revenir au premier que nous avions croisé, mais que j’avais trouvé trop cher. Ce genre de perte de temps met littéralement hors de moi (ça s’est aussi passé à Sibenik) et ce coup là, j’ai atteint des sommets de colère; contre moi-même rassurez vous. Colère d’avoir été gratteux en vain… Pour couronner le tout, nous avions traversés (en voyageant nord-sud…) deux fuseaux horaires, donc il fallait ajouter deux heures à nos montres, retardant par le fait même une arrivée déjà beaucoup trop tardive.
Qu’importe, demain est une autre jour et demain c’est, le Kazakhstan!