Pushkar est un lieu saint qu’en théorie chaque hindou se devrait de visiter au moins un fois dans sa vie. C’est aussi la mecque du Baba-Coolisme ou des hordes de voyageurs habillés en pantalons amples et aux cheveux décorés passent leur journées à se prélasser dans la complaisance de leur style de vie “alternatif” sous les douces effluves de la marijuana. De tous les endroits sacrés en Inde, Audrey et moi ne comprenons toujours pas pourquoi Pushkar a été à ce point envahie d’occidentaux sur la dérape, de boutiques d’accessoires et de vêtements hippies et de restos israéliens (ouvrez vos horizons culinaires bordel!) Ça jure énormément avec le sacré de l’endroit.
Après une dure journée de conduite donc, c’est à un resto de touristes que nous avons choisi de souper. Ayant un peu marre de la cuisine indienne, certes végétarienne, mais ô combien peu santé (du gras et des féculents essentiellement), nous avions le goût de pizza. Bien remplis par un copieux repas, nous avons terminés la soirée en marchant sur les ghats du lac de Pushkar (quais en escaliers faits pour se baigner).
Moi qui me nourrit de quantités absurdes de bouffe de rue, il a fallu que ce soit un restaurant de touriste qui me refile une intoxication alimentaire. J’ai donc passé une bonne partie de la nuit aux toilettes et suis resté couché jusqu’en milieu d’après-midi, aux bon soins d’Audrey. Éventuellement, j’ai réussi à reprendre assez de mieux pour aller faire un petit tour de Pushkar, soit grimper jusqu’à je ne sais quel temple surplombant la ville et aller en visiter un autre dédié à Brahma. Pour le reste de la soirée, nous nous sommes évidemment tenus tranquilles. Personnellement, je ne suis pas trop fâché d’avoir vu si peu de Pushkar, l’ambiance lors de fêtes hindoues doit y être électrisante, mais en temps normal, ça fait plutôt Thaïlande.
Vous devez vous ennuyer du bon dhal du Népal!
Pas vraiment non :)