L’heure du grand départ a encore sonné, cette fois-ci pour 9 mois; le plus long de mes voyages entrepris à ce jour. Mon périple en Amérique Centrale avait duré quatre mois et demi, celui en Asie 5 mois et demi. Là, on passera la barre du 6 mois pour se rendre à 9 avec possibilités d’extension. Le moment ne pourrait pas être plus parfait, Audrey est entre deux emplois et mes études en médecine me permettent une pause (dûment méritée pour avoir fait le programme en deux ans plutôt que trois, je laisse donc mes collègues me rattraper).
L’objectif en somme est d’acheter une voiture en France, d’y passer deux semaines pour visiter le coin de Toulouse et passer du temps avec mon ancien associé et ami, puis de prendre la route vers l’Asie Centrale en passant un peu de temps dans tous les pays traversés (incluant la Russie). Ceci- fait, nous vendrons la voiture au Kyrgyzstan et poursuivront en transport en commun au travers du Turkménistan pour traverser la mer Caspienne jusqu’en Azerbaïdjan. De là, nous prendrons l’avion vers le Népal puis l’Inde, deuxième partie du voyage, où nous passerons 4 mois (une introduction viendra en temps et lieu). Pour cette partie, il n’y a pas encore de plans concrets, ce qui occupe notre esprit pour le moment, c’est le trajet jusqu’au coeur de l’Asie dont la logistique est plutôt complexe : l’achat du véhicule, les papiers, les assurances, les visas, l’équipement, etc. Justement, je quitte le Canada quelques jours avant Audrey pour m’occuper de la plupart de ces procédures.
Pour ce qui est de la voiture, les recherches avaient été entamées bien avant de quitter le Québec. L’idéal pour le type de voyage que nous voulons entreprendre est un 4×4, cela va de soi, mais le marché automobile en France n’est pas ce qu’il est chez nous, et ce type de véhicule est plutôt rare et coûteux. Il sera aussi probable que nous fassions affaire avec un concessionnaire, histoire de profiter de la garantie légale de trois mois et donc d’un minimum d’assurance de fiabilité. Autrement, les critères de sélection seront les suivants :
- une marque allemande ou asiatique, car les autres européennes ne que peu représentées en Asie Centrale (confirmé lors de recherches sur le site de vente de véhicule usagé kirghize, cars.kg)
- une familiale, pour pouvoir coucher à l’intérieur et/ou avoir suffisamment d’espace pour tous notre équipement.
- préférablement ne pas dépasser les 2000 euros, car si la voiture brise au milieu ne nulle part, elle y restera probablement
- à essence, car le diesel est de mauvaise qualité en Asie Centrale
- avec une bonne garde au sol
- économe, car l’essence est très cher en Europe
Idéalement, le départ de France devra se faire le 16 juillet, afin de pouvoir rentrer dans notre visa Russe, qui est à date fixe et d’une durée de 1 mois (août). Après le départ, nous irons rejoindre la mère d’Audrey à Florence en Italie pour partager avec elle notre trajet au travers des Balkans, puis deux semaines plus tard nous la quitteront pour poursuivre notre trajet.
Le plan est audacieux…